Après plus de 2h de plaidoirie des avocats des deux parties, le juge de la cour d’appel de Tunis a décidé, aujourd’hui lundi 8 août, de s’octroyer une semaine de reflexion pour statuer sur l’affaire de censure des sites à caractère pornographiques via l’Agence Tunisienne d’Internet…
Après plus de 2h de plaidoirie des avocats des deux parties, le juge de la cour d’appel de Tunis a décidé, aujourd’hui lundi 8 août, de s’octroyer une semaine de reflexion pour statuer sur l’affaire de censure des sites à caractère pornographiques via l’Agence Tunisienne d’Internet. C’est à dire qu’on connaitra l’épilogue de cette affaire le lundi 15 août prochain.
L’ATI conteste en effet l’octroi à une autorité administrative (l’ATI en l’occurrence) la décision de filtrage du Web au lieu de l’autorité juridique. D’autant plus que cette censure est pratiquement impossible, techniquement difficile et par dessus tout très coûteuse (Plus de 2 millions de dinars/ans).
Rappelons qu’un comité d’avocats ont attaqué en justice l’ATI et l’ont sommé par ordre de justice du tribunal de première instance de Tunis à ce que l’agence réactive le filtrage du Web, comme au bon vieux temps de Ammar 404 sous Ben Ali.