L’intelligence artificielle est par définition la capacité d’une machine à simuler une intelligence en suivant des programmes informatiques. Créée pour accomplir des tâches jusque là réalisées par des hommes, ce robot doit, cependant, rester centré sur l’humain.
L’UNESCO a, d’ailleurs, lancé une initiative en 2018 afin de sensibiliser ses Etats-membres à l’importance du respect des droits humains dans ce contexte fortement marqué par le développement de l’intelligence artificielle et les technologies qui y sont inhérentes.
Interrogé sur le sujet, le sous-directeur général de l’UNESCO pour la Communication et l’Information, Moez Chakchouk, a indiqué, lors de son intervention dans le 96eépisode de Startup Story, que plusieurs rencontres internationales avaient été organisées au Maroc, en France et en Chine… pour fédérer les 139 Etats-membres de l’organisation autour de ce nouveau projet de recommandation à élaborer sur les années 2020-2021.
« Il est important que toutes les parties impliquées dans le développement d’une nouvelle technologie soient conscientes de la question éthique », a-t-il affirmé.
Moez Chakchouk a ajouté que plusieurs chercheurs et entrepreneurs avaient été convoqués dans le cadre d’un dialogue global visant à sensibiliser les startups actives dans le domaine du développement de l’intelligence artificielle à l’importance de la protection des principes des droits humains et de l’égalité entre les hommes et les femmes afin d’éviter toute éventuelle apparition d’une nouvelle forme de discrimination.
Dans ce 96eépisode, Marwen Dhmayed a également reçu le directeur d’investissement d’IntilaQ, Aymen Mbarek. Ce dernier est revenu sur les évènements qui ont marqué l’écosystème des startups en 2019.
Il a indiqué, dans ce sens, que le Startup Act avait été, sans aucun doute, un grand tournant pour les startups en Tunisie en dépit des débuts difficiles relatifs à la création du Collège des Startups.
« En un rien de temps, une certaine agilité s’est installée et l’exécution a été rapide. Je suis globalement satisfait du déploiement du Startup Act », a-t-il noté.
Aymen Mbarek est également revenu sur la création du Fonds des fonds. Il a assuré que la mise en œuvre de ce fonds serait déterminant pour la continuité de l’’écosystème de par le manque d’argent dont souffrent actuellement les investisseurs.
L’interview au complet est disponible sur SoundCloud.
Nadya Jennene