L’Université internationale de Tunis vient d’être accréditée par l’organisme d’accréditation allemand, Fibaa, habilité par le Conseil fédéral d’accréditation, a annoncé le président de la German Business School, Maher Tebourbi, dans le 116e épisode de Startup Story sponsored by l’UIT.
« Tous les diplômes en sciences de gestion ont été accrédités par la Fibaa », a-t-il affirmé soulignant que ce processus qui a pris des années pour aboutir permettrait aux étudiants d’avoir une reconnaissance supplémentaire.
« En plus du diplôme national, nos étudiants s’assurent, grâce à cette accréditation, le niveau reconnu en premier en Allemagne, eu Europe mais aussi dans plusieurs pays dans le monde », a-t-il noté.
Le président de la German business School a ajouté, également, que cette reconnaissance de la Fibaa permettrait, par ailleurs, à l’université d’avoir des mécanismes supplémentaires d’adaptation aux marchés du travail, local, régional et international.
Au sujet des formations en sciences de gestion proposées par l’UIT, Maher Tebourbi a indiqué que les cursus élaborés depuis 2002 avaient évolué suivant les paramètres régissant l’écosystème et le concept de professionnalisation de l’enseignement tout en maintenant les fondamentaux du secteur.
« Si le modèle allemand a réussi, c’est grâce à ce rapprochement entre le monde universitaire et celui des entreprises », a-t-il avancé.
Interpellé sur les spécificités des formations dispensées par l’UIT, Malek Dhouib, enseignant consultant à l’UIT – également invité de ce 116e épisode de Startup Story – est revenu sur l’alternance entre le côté pratique et la théorie dans la méthodologie d’enseignement de l’université.
« Parler de théorie à un étudiant peut lui être ennuyeux. Lui parler de théorie conjuguée à des cas concrets, suscite son intérêt », a-t-il déclaré.
Il a soulevé, dans ce sens, la valeur ajoutée que pourraient apporter les enseignants qui évoluent également au sein d’une entreprise.
« De mon temps, les étudiants étaient prêt à l’emploi dès leur arrivée dans le monde du travail. Aujourd’hui, nous constatons que les fraîchement diplômés nécessitent un temps d’adaptation plus long en entreprise », a-t-il signalé rappelant qu’avant 1997, les enseignants universitaires dispensaient une formation de qualité de par leurs expériences professionnelles et leur capacité à jongler avec le couple théorie/pratique.
Marwen Dhmayed a également recueilli les témoignages de deux étudiants de l’UIT : Abdelaziz Mohamed – étudiant en management et administration des affaires –, et Khaled Saaidi – étudiant en sciences de gestion spécialité finance.
L’interview au complet est disponible sur SoundCloud.
Nadya Jennene