A l’éclatement de la pandémie Covid-19, plusieurs entreprises ont pu évaluer et tester les dispositifs d’analyse et gouvernance des risques mis en place. Le management des risques s’est avéré, en cette période, un métier des plus importants face aux bouleversements qui ont accompagné la crise sanitaire. Pour en parler, nous avons invité pour ce 135e épisode de Startup Story sponsored by Ooredoo, le CEO de Quantylix, Moez Hammami ainsi qu’un partenaire de la startup Hamza Amiri.
Hamza Amiri, partenaire Quantylix, est revenu en détails sur le métier d’un risk analyst.
Il a indiqué, dans ce sens, qu’un établissement financier – à titre d’exemple – pourrait être exposé à plusieurs risques inhérents à la nature du métier : l’inadéquation entre les rentrées et les sorties d’argent, les risques liés aux fluctuations sur le marché financier, le risque opérationnel – les fraudes interne ou externe – et le risque de non remboursement des crédits.
« C’est là qu’intervient le risk analyst dont le rôle sera d’abord d’identifier le risque puis de mesurer le volume des pertes y afférentes en se basant sur l’historique et les caractéristiques de la clientèle de l’établissement», a-t-il affirmé.
Interpellé sur ce qu’une startup devrait faire aujourd’hui dans le sillage de la pandémie Covid-19, Moez Hammami a avancé que l’une des clés pour garantir la survie de l’entreprise serait de chercher à conquérir de nouveaux marchés.
« La pandémie a fait des ravages dans certains pays mais d’autres ont été moins touchés. Il suffit de tourner son regarde vers le sud en Afrique où certains marchés sont encore vierges (…) A l’éclatement de la pandémie en mars dernier, nous avons pu maintenir certains de nos contrats avec l’Europe où les entreprises étaient préparées au télétravail. Certains de nos contrats avec l’Afrique ont été interrompu en l’absence de dispositif de travail à distance. Plus tard, au terme de l’année 2020, la tendance s’est inversée. Avec la mise en place de restrictions budgétaires, nous avons perdu certains de nos contrats avec l’Europe. En parallèle, nous avons gagné de nouveaux contrats en Afrique », a indiqué le CEO de Quantilyx avant d’ajouter : « L’Afrique est ouverte, c’est maintenant qu’il faut y aller ! ».
En plus de la diversification des marchés sur lesquels une startup devrait être présente, il a soutenu que ce type d’entreprises devrait aussi capitaliser sur l’existant et savoir bien gérer la liquidité dont on dispose. Chose qui devrait être possible de part l’agilité et la flexibilité dont jouissent ces structures.
L’interview au complet est disponible sur SoundCloud.
Nadya Jennene