Citroën lancera prochainement sur le marché tunisien deux nouvelles voitures : la C1 et la C4 Cactus. Mais une présentation mondiale de ces deux voitures s’est faite la semaine dernière, à Amsterdam, Pays-Bas, où plusieurs médias spécialisés ont été invités pour les conduire et tester leurs nouvelles fonctionnalités. Et c’est justement sur ce dernier point que la firme a invité THD à essayer ces deux voitures.
Citroën lancera prochainement sur le marché tunisien deux nouvelles voitures : la C1 et la C4 Cactus. Mais une présentation mondiale de ces deux voitures s’est faite la semaine dernière, à Amsterdam, Pays-Bas, où plusieurs médias spécialisés ont été invités pour les conduire et tester leurs nouvelles fonctionnalités. Et c’est justement sur ce dernier point que la firme a invité THD à essayer ces deux voitures.
Saluées et honorées par les experts en automobiles, encensées par les amateurs des voitures, les C1 et C4 ont en effet tout ce qui faut pour conduire confortablement en ville tout comme à la campagne. Certes, la C1 est plus orientée pour une utilisation en cité : très compacte et très légère ce qui lui permet de mieux se faufiler même dans les petites rues (visitez ce lien pour voir les caractéristiques de la voiture). Mais c’est probablement la C4 Cactus qui sera le centre de toute l’attention.
La Citroën C1 décapotable
Sa technologie Airbump (brevetée par Citroën) sur le côté de la voiture et au-dessous des phares avant, permet d’encaisser les mini choc sans que rien arrive à la carrosserie. Autre fonctionnalité qu’on appréciera également : l’assistance au démarrage sur une pente dont l’angle est supérieur à 3%. La C4 Cactus maintient automatiquement le véhicule freiné durant 2 secondes. Elle permet ainsi un redémarrage facile sans risque de recul du véhicule en relâchant la pédale de frein.
Même les plus novices au volant adoreront ces deux voitures rien que pour la fonction d’affichage de la caméra recul sur la tablette tactile du tableau de bord. Et c’est là une des moult nouveautés qu’apporte Citroën à ses voitures C1 et C4 Cactus. Le tableau de bord est devenu minimaliste, pour ne pas dire réduit uniquement au toucher de cette tablette tactile. C’est un avantage et un désavantage en soi. Sur une même zone, on peut contrôler la climatisation, sa playlist pour la musique, changer de chaine radio, se faire guider par le GPS ou encore activer l’application Coyotte de Citroën pour la conduite assistée du véhicule. Le tout connecté à la 3G grâce à une clé USB Citroën très volumineuse.
Mais un bouton sur la C4 Cactus a attiré notre attention au niveau du plafonnier de l’auto : le bouton SOS. Pas encore mis en service, ce bouton servirait en cas d’accident à envoyer ses coordonnées GPS aux secours ou à une personne de son répertoire téléphonique pour demander de l’aide en cas de danger où le conducteur est dans l’incapacité d’appeler au téléphone. Un bouton d’une grande importance, donc, pour ceux dont la voiture est plus une utilité qu’un «plaisir». Surtout avec la multiplication des accidents sur nos routes. Et pourtant, ce bouton n’a pas été mis en avant par Citroën dans sa communication officielle préférant plutôt se concentrer sur les innovations technologiques propres à la voiture au lieu des applications M2M.
La C4 Cactus
C’est d’ailleurs-là un point troublant qu’on a remarqué chez Citroën. Certes, leurs voitures sont tout aussi agréables que belles, mais dans un temps où l’Internet et la domotique sont adoptés pour améliorer la vie de chacun, on s’étonne du retard qu’accumule Citroën sur ce volet-là. En adoptant la tablette tactile comme tableau de bord, Citroën jette en effet les bases de la voiture connectée… quoique la réactivité de l’écran reste encore à améliorer ainsi que ses bug quand elle se synchronise avec un Smartphone Android.
Même en discutant avec le Top Managment de Citroën France, il était clair pour nous qu’il n’y avait aucune stratégie M2M pour, justement, rendre leur voiture connectée. Citroën semble donc préférer se concentrer sur son cœur du métier, qu’est la construction de très bonnes voitures, et non sur leur évolution future. Chose qui nous rend encore plus perplexe dans un temps où des constructeurs automobiles s’allient aux géants d’Internet comme Google (voir openautoalliance.net ou android.com/auto/) ou encore à des équimentiers télécom comme Ericsson (lire ce communiqué).
Une voiture, c’est un plaisir et un confort, certes. Mais avec le M2M, la 4G et les Smartphones/tablettes, ce confort se mesure aussi par la capacité de la voiture à faciliter la vie à la personne au-delà de l’aspect «tenue de route» et consommation énergétique.
Welid Naffati
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