«Je suis contente car nous avons réussi ce Challenge». C’est avec ces termes que Asma Ennaifer, directrice de communication d’Orange Tunisie, s’est adressée a nous à l’inauguration de deux villages Orange à Sbeitla, gouvernorat de Kasserine. Et pour un Challenge… ça en était vraiment un ! Orange Tunisie avec la Fondation Orange, le ministère de l’Education et l’Association de Soutien aux Enfants (ASSEN), ont en effet inauguré, mardi 8 novembre, deux villages Orange dans deux communes à Sbeitla, gouvernorat de Kasserine. Ces deux communes sont en fait des zones rurales et éloignées de la ville : El Garaa et Ouled Abdel Mouleh.
«Je suis contente car nous avons réussi ce Challenge». C’est avec ces termes que Asma Ennaifer, directrice de communication d’Orange Tunisie, s’est adressée a nous à l’inauguration de deux villages Orange à Sbeitla, gouvernorat de Kasserine. Et pour un Challenge… ça en était vraiment un ! Orange Tunisie avec la Fondation Orange, le ministère de l’Education et l’Association de Soutien aux Enfants (ASSEN), ont en effet inauguré, mardi 8 novembre, deux villages Orange dans deux communes à Sbeitla, gouvernorat de Kasserine. Ces deux communes sont en fait des zones rurales et éloignées de la ville : El Garaa et Ouled Abdel Mouleh.
La directrice de communication d’Orange Tunisie à l’inauguration des villages Orange à Kasserine
Dans ces deux endroits, l’infrastructure était si rudimentaire que même l’accès à l’eau était pratiquement un luxe. Cela va de soit que pour les toilettes, les élèves et instituteurs souffraient les martyrs en cas de besoin pressant, surtout avec les conditions climatiques de la zone. Et pour cause : la nature géologique montagneuse de Kasserine fait que son climat est généralement très froid et sec dès l’automne.
La Fondation Orange avec Orange Tunisie ont donc fait des forages pour avoir l’eau douce, ont rénové les WC non seulement pour les filles et garçons, mais aussi pour les profs et les membres de l’administration. En plus, ils ont bâti une cantine près des écoles primaires des deux communes. Les élèves les plus «fortunés» ne seront plus obligés de ramener un sandwich. Et pour les moins «aisés», il ne jeûneront plus jusqu’à leur retour chez eux.
«Avant, il n’y avait même pas de fenêtre ! Je vous laisse imaginer notre état durant les tempêtes et la pluie ou pire avec les chutes de neige», nous a déclaré une institutrice de l’école Ouled Abdel Mouleh. L’état délabré des salles de classes, plus le froid, plus l’humidité, plus la difficulté d’accéder à une eau courante douce (et donc aux toilettes), sont les causes principales des taux d’absentéisme. Depuis la rénovation de ces écoles dans l’esprit de mini village connecté, ce taux est passé de 50 élèves absents en moyenne, à 2 seulement.
Les fenêtres installée dans les salles de classe ont réduit considérablement le taux d’absentéisme
En plus de ça, Orange a bâti une médiathèque numérique où les élèves ont des ordinateurs sur lesquels ils peuvent jouer à des jeux éducatifs durant les heures creuses. Dans ces médiathèques, ils peuvent également suivre des cours d’informatique avec leurs instituteurs. Ces derniers ont été également équipés par des tablettes avec connexion gratuite à Internet.
Un challenge. Ce terme qui revient souvent en parlant avec le Staff d’Orange Tunisie, est motivé par les conditions dans lesquels ces villages ont vu le jour. «L’endroit est vraiment loin et est difficile d’accès. Les conditions météorologiques et la nature rocheuse de la terre ont rendu notre tâche encore plus difficile. Mais je suis content que nous y sommes arrivés après 13 mois de travail acharné», nous a avoué un membre de l’équipe qui a suivi ce projet depuis une année.
Les médiathèques numériques à Kasserine
Seulement voilà, la raison pour laquelle Orange a inauguré, non pas un, mais deux villages Orange dans pratiquement la même zone, c’est à cause d’un autre challenge auquel l’opérateur a été confronté : Le communautarisme ou appelée dans le langage courant «Aouricheya». Cette forme de rivalité tribale entre certaines familles de cette région. De ce fait, Orange a voulu couper court à ce courant de pensée et à désamorcer les tensions en faisant impliquer tout le monde, même ceux qui sont rivaux, dans ces deux grands projets pour le bien des enfants. C’est la raison pour laquelle, Orange a tenu à ce que la population locale bâtisse et travaille dans ces deux villages pour garantir un avenir meilleur aux enfants, loin des rivalités et des tensions. Surtout que la Fondation Orange avec l’ONG Culture For Citizenship ont financé et aidé 13 femmes des deux localités à monter leur projet de Poulailler. Non seulement pour booster l’entreprenariat féminin dans ces régions sinistrés, mais aussi pour donner de l’espoir à ces jeunes. Leur faire comprendre que la réussite n’est pas tributaire de la région ou du milieu dans lequel on né.
Welid Naffati