Quelques mois nous séparent du lancement officiel d’Orange Tunisie et déjà quelques experts en télécoms commencent à douter de la capacité de Divona à respecter la date butoir fixée pour le 4 février 2009. Si l’information que nous avons relayée sur la retenue de Satec et la solution Juniper pour l’élaboration du Backbone IP s’est enfin confirmée, ça ne veut pas dire que les travaux ont bel et bien commencé. En effet, la base du Backbone IP qu’est le réseau TRANS, c’est-à-dire le réseau de transport à support fibre optique ou onde radio, n’est encore pas posé, selon quelques sources qui suivent l’actualité de l’opérateur de près. Des spécialistes télécoms n’écartent pas l’hypothèse que Divona fasse appel au réseau TRANS des deux opérateurs de la place comme solution de dépannage pour arriver à respecter les délais. Mais ceci ne fera que limiter les futurs services du nouvel opérateur notamment en 3G vu que la bande passante qui leur serait louée par les deux opérateurs sera très probablement limitée.
Quoi qu’il en soit, voici quelques informations de plus qui commencent à filtrer sur le rôle de chaque équipementier dans l’établissement du réseau de Divona/FT : Huawei et NEC s’occuperont de la couverture Radio (le RAN pour Radio Access Network) sur Tunis en premier temps puis passeront à Sfax et Sousse plus tard à la fin de cette année. Huawei prendra en charge l’intégration du VAS (Value Added Service) où le système des services à valeur ajoutée, début janvier. Ils participeront également avec Satec au déploiement du Backbone IP sur Sfax et Sousse.
Quant à ERICSSON, il gèrera l’intégration du CORE, c’est-à-dire le cœur du réseau, ainsi que le réseau IN (Intelligent Network) pour les fonctions pilotant les équipements du réseau téléphonique.
Alcatel s’occupera du NGRH (Next Generation Home Location Registers), une sorte de base de données de tous les clients de l’opérateur.
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