Dans un temps où les entreprises choisissent de réduire leur dépenses le temps que la crise économique passe, et avec un nombre croissant des demandeurs d’emploi, il est de plus en plus difficile de trouver un travail stable. Paradoxalement, les startups (ces petites structures dont l’activité passe par le Net et les nouvelles technologies en général), ne cesse de prospérer. On pourra encore se rappeler du cas de Bigdeal.tn, le site d’achat groupé qui ne cesse d’augmenter son Chiffre d’Affaire.
Dans un temps où les entreprises choisissent de réduire leur dépenses le temps que la crise économique passe, et avec un nombre croissant des demandeurs d’emploi, il est de plus en plus difficile de trouver un travail stable. Paradoxalement, les startups (ces petites structures dont l’activité passe par le Net et les nouvelles technologies en général), ne cesse de prospérer. On pourra encore se rappeler du cas de Bigdeal.tn, le site d’achat groupé qui ne cesse d’augmenter son Chiffre d’Affaire.
Se lancer dans un Business sur Internet s’avère, en effet, moins risqué qu’un projet en réel. Et pour cause : tout ce qui se passe par le Net est dématérialisé. Même le stock ! C’est ce qui explique le fait que les achats en lignes sont généralement moins chers qu’en boutique. Mais faut-il simplement se dire «je veux lancer mon projet sur Internet» pour réussir ? Pour Wissem Oueslati, un conseiller en IT et e-commerce, propriétaire du blog www.wissemoueslati.com, il faut réunir plusieurs points essentiels, voire indispensables, avant de se lancer dans un projet de commerce en ligne.
«Tout d’abord, il faut choisir son idée de projet», conseille-t-il. «Pour que vous vous aidiez à y voir plus clair sur la mise en route de cette idée, pensez à l’écrire, à l’expliquer et à vous fixez les objectifs sur un papier. Jack Dorsey, le co-fondateur du réseau microblogging Twitter, a d’ailleurs présenté sur une feuille de bloc-notes ce réseau social avant de l’entamer réellement. Faut-il rappeler que son projet était jugé inutile à l’époque ? Le temps a fini par prouver que Twitter est devenu plus puissant que le mastodonte Facebook. Ou encore l’iPad qui a provoqué la risée de tous les professionnels informatiques lors de sa sortie. Pourtant, c’est devenu une des créations technologies phare de notre histoire contemporaine. N’essayez, donc, pas de vous autocensurer. Osez écrire toutes vos idées. Même les plus folles».
Et c’est sur ce dernier point que Wissem Oueslati a tenu à rappeler que si la personne n’a pas assez de confiance en elle pour réussir ce projet, jamais elle ne pourra le réaliser. «Croyez en vous et focalisez-vous sur votre but final», martèle-t-il. «Et puis, ce n’est grave si vous essuyez quelques échecs dès le départ. Vous pourrez toujours modifier votre plan pour contourner les difficultés».
En partant des généralités, ce spécialiste en e-commerce préconise à ce qu’on réponde à des questions sur la feuille de bloc-note : «Si on veut se lancer dans le e-commerce, il faudra se pose la question que veut-on vendre ? Est-ce un produit, un service ou autre ? Et puis à qui ? Car il faut bien connaître le public cible. Après tout pourquoi devra-t-on acheter votre produit ou service sur Internet si on peut le trouver ailleurs. D’où l’intérêt de se poser cette question afin de cerner le profil auquel vous vous adressez. Car une fois vous répondez à cette question, vous aurez le mode opérateur qui se dressera devant vous en toute simplicité. C’est le fameux ‘Comment ?’ bloquant qui rebute tout porteur de projet à son début».
«Attention à ne pas se laisse influencer négativement», prévient Wissem Oueslati. «Même si vous n’avez pas eu de bonnes notes dans vos études ou qu’on vous traite de simple d’esprit parce que vous ne savez pas bien conduire une voiture, cela n’aura aucun impact sur votre aptitude à réussir votre projet en ligne, tant que vous y croyez et vous le planifier clairement dans votre feuille de route. La fameuse feuille de bloc-note. N’a-t-on pas octroyé une note très médiocre à Fred Smith pour son mémoire de fin d’étude ? Aujourd’hui, son entreprise FedEX est leader mondial du transport des colis avec des flottes d’avions, carrément !»
Mais pour se lancer dans le e-commerce, il faudra, au préalable l’expérimenter. C’est donc là le 4ème point qu’évoque notre spécialiste. «Achetez sur Internet et faites-vous arnaquer», rajoute-t-il. Car sans une culture numérique basée sur l’achat en ligne, le porteur du projet e-commerce ne saura gagner de nouveaux clients. Car en maitrisant la défaillance de la concurrence, vous pourrez proposer un meilleur service pour vos clients».
La base de chaque projet e-commerce est l’envoi du colis en cas où le produit vendu est un objet physique. Bien que la poste tunisienne ait ses multiples problèmes et aberrations dans le service, mais il reste le plus grand organisme tunisien à pouvoir assurer le transport du colis. Mais d’autres initiatives privées commencent à voir le jour et dont le but est de combler aux défaillances de la poste tunisienne. Quant au paiement en ligne, et malgré ses limitations à lui aussi, il reste, quand même, fiable à utiliser comme support de transaction monétaire sans votre intervention.
De toutes les façons, que l’initiateur du projet opte pour la poste tunisienne ou pour la Société Monétique Tunisie (SMT) ou les deux ensemble pour le e-paiement, cette partie de la logistique ne sera pas gérée pas la startup. Puisque c’est un module à intégrer sur le site marchand. «Vous pourriez, ainsi, mieux vous focaliser sur votre cœur du métier, qu’est le développement de votre business en ligne», conclut Wissem Oueslati.
Welid Naffati
A lire également :
Malgré les blocages du gouvernement, de plus en plus de Tunisiens s’intéressent à l’achat en ligne
Salon e-commerce 2013 : De nouveaux projets pour soutenir les startup e-commerce en Tunisie