Invité de DigiCom, Ismail Ben Salha, DG des laboratoires SVR Tunisie, est revenu sur la stratégie de communication de la marque et en particulier sur le volet digital.
Ismail Ben Salha a indiqué que la stratégie de communication de SVR a en premier lieu été définie en prenant en compte les spécificités du secteur pharmaceutique, la stratégie globale de la marque ainsi que le positionnement des laboratoires SVR dont le cœur de métier est le développement et la commercialisation de produits de soins dermatologiques.
«SVR est, pour le moment, présente sur Facebook de par son taux de pénétration, et Instagram, réseau sur lequel se trouve une partie de la cible de la marque. Nous sommes en train d’étudier notre présence sur de nouveaux réseaux sociaux tels que Snapchat et Pinterest afin de consolider notre stratégie de communication digitale», a-t-il annoncé.
Les blogueuses et le marketing de l’influence
Les blogueuses est l’un des canaux que la marque SVR est en train d’expérimenter pour se rapprocher davantage de ses clients. «Après une première étape de recherche durant laquelle nous nous sommes penchés sur la façon avec laquelle les blogueuses communiquaient en Tunisie, leurs valeurs et le taux d’influence sur le consommateur, nous avons sélectionné celles avec qui nous partageons les mêmes valeurs humaines et professionnelles pour établir des partenariats pérennes», a déclaré Ismal Ben Salha.
Il a ajouté dans ce même contexte que la marque laisse libre court à la créativité des blogueuses et n’intervient pas sur les modalités de communication. «Nous sommes confiants et nous nous attendons plutôt à ce que les blogueuses soient force de proposition et expriment leurs talents et nous remontent les avis des clients et leurs expériences», a-t-il spécifié.
Il a toutefois tenu à préciser que SVR passe par la prescription médicale et la caution du dermatologue. «La stratégie de communication que nous mettons en place est par définition plus étudiée en comparaison aux stratégies de communication des produits de grande consommation par exemple. Certes l’écran solaire est devenu un produit d’utilisation quotidienne, mais nous restons tenus à respecter le médecin qui prescrit le soin. De ce fait, notre stratégie de communication acquiert un caractère expressément scientifique», a souligné Ismail Ben Salha.
Communication scientifique
En plus des spécificités de la communication «scientifique », le DG des laboratoires SVR Tunisie a mis l’accent sur la finesse des possibilités de ciblage et la diversité des canaux sur lesquels les laboratoires peuvent s’appuyer pour déployer leur stratégie de communication. Il a signalé dans ce sens que «comme certains consommateurs passent parfois par le conseil officinal en substitut au médecin, il devient nécessaire de former le personnel pharmaceutique et de leur faire part de la valeur ajoutée des produits que développe la marque. Il est également possible de déployer une démarche de communication indoor ou outdoor sur les vitrines des pharmacies, de sponsoriser des évènements sociomédicaux, d’organiser des caravanes médicales, etc.», a-t-il recommandé en précisant «que la démarche outdoor a prouvé son efficacité».
«Installer des affiches publicitaires à l’intérieur des pharmacies et dans leurs vitrines est un moyen de communication très impactant. Trois sur cinq des personnes que j’ai eu l’occasion d’interroger sur la façon avec laquelle elles ont pu découvrir la marque ont indiqué que c’était à travers les affiches aux officines », a affirmé Ismail Ben Salha.
Revenu sur le volet digital dans la stratégie de communication de la marque, le DG des laboratoires SVR Tunisie a ajouté que «SVR a dynamisé davantage sa page Facebook dans l’objectif de communiquer sur les nouveautés et répondre aux questions des consommateurs».
«Je pense qu’il est important d’établir un discours direct avec le consommateur, l’orienter et le conseiller sur le produit qui lui convient le mieux dans la mesure du possible et tout en respectant bien sûr nos partenaires les médecins. Dès que ça devient complexe, il nous revient d’inciter le consommateur à consulter un spécialiste», a-t-il rajouté.
Vous pouvez écouter l’interview au complet sur ce lien.
Nadya Jennene
