Dans ce 100ème épisode de DigiClub powered by Topnet, nous nous sommes déplacés pour couvrir la 2ème édition du “Topnet Business Day”, en partenariat avec Medianet et Pwc.
Après une présentation des principaux indicateurs de Topnet (comme les 60% de parts de marché, etc.), le DG de Topnet, Elyes Ben Sassi, a affirmé que son entreprise a déjà entamé sa transformation digitale avec une nouvelle organisation interne et ce, pour réussir à accompagner la transformation digitale de ses clients (lire notre article).
De son côté, Iheb Beji, CEO de Medianet, a, pour sa part, parlé de l’évolution de son agence qui, d’une simple agence Web marketing, elle est carrément devenue une agence créatrice de nouvelles opportunités business pour ses clients grâce à la Big Data. Quoi que le plus grand challenge à ces opportunités ne réside pas dans la technologie ou le coût, mais plutôt, les mentalités dans une entreprise.
Pour finir, nous avons interviewé Nizar Yaiche, Directeur Associé chez l’agence de Consulting Pwc, leader mondial des services intellectuels et disposant de représentations dans 180 pays. Et son point de vue concernant cette transformation digitale est sans appel : Personne n’est épargné, même les industriels. Pire, ceux qui ne s’y lancent pas dès maintenant, ils vont bientôt disparaitre.
Selon Nizar Yaiche, la transformation digitale d’une entreprise c’est pouvoir utiliser de manière intelligente ce qu’apporte la technologie pour créer de la valeur au sein de l’entreprise pour ses propres clients, ses employés, ses actionnaires ou ses fournisseurs, et donc pour son fonctionnement interne.
C’est donc exploiter ce potentiel technologique pour créer de la valeur.
« Cette définition change évidemment, s’il s’agit de la transformation digitale d’un ministère par exemple », a-t-il précisé, estimant que le secteur bancaire en Tunisie a commencé sa transformation digitale depuis longtemps.
« Mondialement, le métier classique de l’intermédiation financière est très challengé par la Fintech donc il y a aussi un besoin d’évolution. Les banques tunisiennes doivent se préparer dès maintenant », a-t-il ajouté.
De l’autre côté, le comportement du tunisien a évolué. Il cherche désormais des processus plus simples et rapides. Il fallait donc accompagner cette évolution du besoin.
« Dans le secteur bancaire, on est passé de la partie prise de conscience à la partie action. On est dans une phase de réalisation et concrétisation. On ne se pose plus la question de ce qu’il faut faire ou pas, on a déjà dépassé cette étape », a expliqué Nizar Yaiche.
Concernant la technologie blockchain, notre invité estime que sa concrétisation en Tunisie nécessite plus de temps.
Pour plus de détails, vous pouvez écouter ou télécharger l’intégralité de ce 100ème épisode de Digiclub powered by Topnet, sur iTunes ou le soundcloud de THD.tn
Zeyneb Dridi
