C’est le jeudi 31 octobre à l’hôtel Golden Tulip El Mechtel à Tunis qu’il y a eu la présentation de DIA SUD MED, un projet pour le développement de l’industrie Audiovisuelle Sud-Méditerranéenne. Ce dernier est cofinancé par le Commission Européenne dans le cadre du programme Euromed Audiovisuel 3. Ce projet regroupe 3 écoles de cinéma, de graphisme et de multimédia du sud de la méditerranée qui sont l’ESAV de Marrakech, ISSAM de Tunis et l’ALBA de Beyrouth).
C’est le jeudi 31 octobre à l’hôtel Golden Tulip El Mechtel à Tunis qu’il y a eu la présentation de DIA SUD MED, un projet pour le développement de l’industrie Audiovisuelle Sud-Méditerranéenne. Ce dernier est cofinancé par le Commission Européenne dans le cadre du programme Euromed Audiovisuel 3. Ce projet regroupe 3 écoles de cinéma, de graphisme et de multimédia du sud de la méditerranée qui sont l’ESAV de Marrakech, ISSAM de Tunis et l’ALBA de Beyrouth).
La présentation du programme de cette rencontre s’est déroulée dans en présence de Vincent Melilli, directeur de l’ESAV, Alain Brenas, directeur de l’ALBA, Riadh Farah, directeur de l’ISSAM, et Chokri Mabkhout président de l’université de la Mannouba.
Dans son mot d’ouverture, M. Melilli a salué la présence des participants et des journalistes qui ont fait le déplacement malgré les derniers évènements tragiques que vit la Tunisie. Il a rappelé aussi que le programme DIA SUD MED a commencé avant la chute de Ben Ali et que son rôle était d’encourager les étudiants à travailler sans censure et d’initier une coopération entre ces 3 écoles arabes.
Pour sa part, M. Brenas a rajouté que l’objectif était de mettre en place un réseau d’échange professionnel dans des pays qui n’ont pas eu la chance de le faire et de transmettre ensemble de l’information utile. M. Farah a exprimé, quant à lui, son enchantement de cette collaboration entre les 3 écoles qui date depuis 3 ans et qui «a permis de travailler ensemble sur des projets Transmédia et d’échanger le savoir faire dans ce domaine».
Etant le seul à intervenir en arabe, M. Mabkhout a salué cette coopération entre les écoles privés et publiques et a insisté sur l’importance du Transmédia technologiquement et culturellement et ses bénéfices pour les étudiants. «L’avantage c’est de pouvoir rassembler plusieurs personnes, plusieurs types d’écritures pour aboutir à de nouvelles formes d’art. Le grand enjeu sera d’influencer le reste du monde à travers cette coopération», conclut-il.
Pour présenter ce qu’est le transmédia, Eric Viennot -Game designer co-fondateur et directeur de création chez Lexis Numérique Paris-Marseille- a commencé par énumérer quelques réalisations Transmédia comme la série «Braquo» ou le jeu «AltMinds». Il a évoqué aussi quelques chiffres : 6 personnes sur 10 utilisent un second écran (leur Smartphone par exemple) en regardant la télé (cette tendance est de plus en plus confirmée aux Etats Unis), 7.5 des objets présents dans une maison sont connectés à Internet (PC, tablette, console, récepteur numérique, etc.), 25 millions d’abonnés Facebook dans le monde arabe dont 25% en Tunisie.
Selon M. Viennot, ce qui a fait le succès du Transmédia, ce sont réellement les données numériques. «Ces données ont changé notre façon de communiquer et de vivre», explique-t-il. «On peut dire que c’est une mutation de l’audiovisuel, du jeu vidéo, de la communication, de l’information, de l’éducation voir de la vie». Il a, par la suite, insisté sur l’importance des jeux vidéo en prenant l’exemple de GTA5 qui a fait un carton et a récolté des sommes colossales en une semaine après sa sortie dépassant même Avatar.
Au cours de cette rencontre, plusieurs jeunes sont venus présenter leurs projets et partager leurs expériences autour de tables rondes thématiques pour mieux comprendre l’enjeux du Transmédia et son utilité.
Ali Achour