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Réponse de Softprogress au directeur de Businessnews.com.tn

Pen  
Le jour du crash et étant un distributeur et partenaire technique de Topnet, 123 Clients m’ont appelé (faute d’avoir la hotline au téléphone) pour réclamer une panne de connexion. Est-ce une coïncidence ? Ca m’étonnerait !

Après avoir essayé de contacter (désespérément !) la hotline Technique (71 111 000) et la hotline Commerciale (71 770 770) qui étaient hors services, j’ai dû appeler la cellule Revendeur commerciale, pratiquement agent  par agent, qui m’a informé d’un problème général. J’ai contacté de suite la cellule Revendeur Technique  qui avançait la raison d’un « crash Serveur » qui aurait privé 60 000 abonnés Topnet de l’accès internet.

Moi même étant client chez Topnet en 2 méga pro, figurez-vous que je n’avais retrouvé ma connexion qu’après 13h30 ! Dire que cette information est « dépourvue de preuves solides », est un peu…démesuré, voyez-vous ?

Personnellement, je trouve que ce souci technique est assez grave dans la mesure où Topnet n’aurait pas prévu des serveurs backup qui pourraient prendre la relève  et assurer une continuité du service.

Je ne suis pas là pour attaquer Topnet ou leurs concurrents.  Je ne fais que reporter un fait vécu et affirmé par un groupe d’utilisateurs. Pourtant, cous êtes le seul à venir critiquer cet article (avec acharnement d’ailleurs) sans que vous passiez par l’étape « vérification de l’information » qui, je vous le rappelle, est la base du journalisme.

Et c’est sur ce dernier point que je tiens à vous préciser que je ne suis pas un journaliste, cependant vous si !  Je suis qu’un simple fanatique de l’internet qui a voulu participer par un « petit » article dans un site communautaire tel que TunisieHautDebit.

Pour revenir au problème de Topnet, et comme vous l’a certainement souligné HOTlineR lors de votre conversation, le réel problème ne réside pas dans le crash serveur (d’authentification), mais plutôt dans la transparence de l’information et le manque de communication que tant de sociétés tunisiennes  éprouvent bien du mal à faire des avancées dessus.

Nos suggestions étaient fondées, même si elles restent non appréciées et ça se comprend du moment où ne voulons pas accepter la critique, ce qui reste un précepte de base d’un certain stéréotype Tunisien.

Monsieur Nizar, je tiens à vous dire que par de pareils articles et par de pareilles réactions qu’on arrivera à changer le cours des choses en Tunisie : comme améliorer les services et les rendues de nos sociétés, qui, hélas, ont tendance à nous prendre pour des dupes. Pour que cela cesse, nous devons critiquer, dénoncer, encourager, débattre, conseiller… BREF : REAGIR. Il faut parfois caresser au contre sens du poil. Le chat ronronnera moins, certes, mais il finira par être mieux dressé.

Il faut encourager les initiatives des sociétés tunisiennes, mais il faudra aussi les critiquer quand une gaffe est commise. Détourner les yeux et faire comme si rien n’était, ne fera guère avancer les choses. Il faut appeler un chat un chat !

Monsieur Nizar, sachez que moi-même et la communauté de TuniTech (qui soutient THD) continuera, dans la mesure du possible, à porter nos voix à tous les échelons et  à faire parvenir une information fiable à nos chers lecteurs. Nous auront toujours l’esprit critique.

Nous cherchons à faire évoluer l’internet dans notre pays et le mettre au pas des pays évolués.

Ceci dit, je dois avouer que je suis flatté d’avoir suscité autant d’intérêt pour mon tout premier article, surtout de la part d’un professionnel comme le directeur de Businessnews.com.tn/.

Mohamed Ali S.
Manager Of Soft Progress Company.

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