La Banque centrale de Tunisie s’engage à s’ouvrir avant fin 2019 à tous les opérateurs de paiements électroniques internationaux ainsi qu’à coopérer avec les banques centrales des pays du Maghreb pour créer une interopérabilité dans les transactions entre les pays de la région.
L’annonce a été faite vendredi 14 juin par la présidente d’Access Now pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (Mena), Wafa Ben Hassine, en marge de la cérémonie de clôture de la conférence internationale sur les droits humains à l’ère du numérique, RightsCon.
A l’initiative de la présidente d’Access Now pour la région Mena, deux sessions privées ont été co-organisée avec l’’expert consultant international Taher Mestiri et ce, en présence, entre autres, du gouverneur de la Banque centrale, Marouen Abbassi, de plusieurs ministère, des représentants de la Banque mondiale et de l’IFC (International Finance Corporation).
L’objectif de ces deux sessions était d’exposer les problématiques liées au paiement international et digital en Tunisie et de discuter des solutions adéquates, notamment après le rejet du dossier de la Tunisie par le service Paypal en 2017.
Wafa Ben Hassine a affirmé, dans une déclaration accordée à la rédaction de THD.tn, que «ceci permettrait à la Tunisie de mieux se présenter auprès des instances internationales comme un grand marché régional et non plus comme un ‘petit’ marché».
D’après la présidente d’Access Now, la Société financière internationale (International Finance Corporation/IFC) s’est engagé, de son côté, à fournir un soutien technique pour les entreprises du domaine de la FinTech en Tunisie et dans le Maghreb afin, justement, d’aider à la mise en place de cette interopérabilité, pour booster l’installation de ces opérateurs de paiement électronique. Mieux encore : l’IFC a préparé un programme d’appuie aux banques sur l’open banking afin de faciliter aux startups d’interagir avec les Systèmes d’Informations (SI) des banques.
Et pour terminer, l’IFC organisera avec la BCT en septembre prochain une compétition appelée “Open innovation contest” pour ces startups du domaine de la FinTech.
Il convient de rappeler que la conférence RightsCon a réuni plus de 3000 participants venus de 130 pays. Près de 400 sessions et panels ont été organisés durant cet événement pour débattre de différents sujets en lien avec la digitalisation et les droits de l’Homme.
Pour plus de détails, veuillez visionner l’interview ci-dessous :
W.N