Instagram est au top des réseaux sociaux les plus dangereux pour la santé mentale des jeunes, selon un classement de la Royal Society of Public Health du Royaume-Uni.
Dans ce classement établi sur la base de l’impact – positif ou négatif – des réseaux sociaux sur la santé mentale des jeunes, âgés entre 14 et 25 ans, Snapchat se trouve juste derrière Instagram en termes de nocivité.
Facebook et Twitter se trouvent, eux, au milieu du classement, avec une nocivité jugée moyenne pour la santé mentale des jeunes.
Youtube, par contre, est, lui, en dehors de la zone rouge. Les conclusions des recherchent conduites par la Royal Society of Public Health du Royaume-Uni indiquent que Youtube a plutôt un impact positif sur la santé mentale des jeunes.
Un échantillon représentatif de 1479 personnes a été interrogé dans le cadre de cette étude ayant pris en considération 14 facteurs tels que l’anxiété, la dépression, la solitude, l’image de soi, le harcèlement et la possibilité de s’exprimer.
Une autre étude publiée dans la revue scientifique américaine JAMA Psychiatry (Americian Medical Association) confirme, elle aussi, l’impact négatif des réseaux sociaux – toutes catégories confondues – sur la santé mentale des jeunes, les adolescents en particulier. Les scientifiques ayant conduit cette étude ont conclu que « plus les adolescents passaient du temps sur les réseaux sociaux, plus il étaient susceptibles de souffrir d’anxiété et de dépression ».
Les réseaux sociaux, conscients de leur nocivité
Le géant américain des réseaux sociaux, Facebook, semble être conscient de l’impact négatif de sa plateforme et de la plateforme Instagram – dont il est la maison mère – sur la santé mentale des utilisateurs. C’est d’ailleurs dans ce sens qu’Instagram a commencé, depuis quelques semaines, à tester la suppression des likes. Cette démarche appuierait la volonté du réseau social de créer « un environnement moins pressuré » pour ses utilisateurs.
Instagram a, par ailleurs, annoncé, mercredi, la mise en place de nouvelles restrictions sur certains posts, notamment ceux à caractère publicitaire et encourageant à suivre des régimes, essayer des produits de détox ou d’amincissement, ou encore ceux faisant la promotion de la chirurgie esthétique, et ce de par l’influence de ces publications sur les jeunes, leur santé mentale et l’image qu’ils ont de leur corps. Le réseau social s’est engagé à cacher ce type de publication à ses utlisateurs de moins de 18 ans. Il irait, même, jusqu’à la suppression de certaines publications, si nécessaire.
Facebook est, de son côté, en train de tester la suppression des likes suivant la même démarche qu’Instagram. L’idée est, selon Facebook, d’empêcher ses utilisateurs de se comparer de manière destructive aux influenceurs.
Nadya Jennene