L’ère des réseaux 2G et 3G touche à sa fin, marquée par une série de fermetures programmées à l’échelle mondiale. Selon un rapport récent de la Global mobile Suppliers Association (GSA), la montée en puissance des technologies LTE et 5G incite de nombreux opérateurs à décommissionner ces anciennes infrastructures pour libérer du spectre et améliorer la connectivité.
Un tournant technologique
Depuis le début de l’année 2024, le rythme des fermetures de réseaux 2G et 3G s’est intensifié. À la fin juin 2024, la GSA a recensé 192 fermetures complètes, planifiées ou en cours dans 68 pays, une augmentation significative par rapport aux 59 identifiées en décembre 2023. Parmi ces fermetures, 93 opérateurs dans 52 pays ont déjà achevé la transition pour 2G, tandis que 96 opérateurs dans 46 pays ont fait de même pour 3G. Cette dynamique souligne une volonté collective de moderniser les infrastructures de télécommunication.
Une adoption mondiale
L’Europe reste en tête des fermetures, représentant 52,6 % des cas, bien que sa part ait diminué par rapport à l’année précédente. L’Asie suit avec 22,4 %, tandis que d’autres régions comme l’Amérique du Nord et l’Amérique latine commencent également à adopter cette transition. Ce dernier point est particulièrement notable, car l’Amérique latine a vu une augmentation significative des fermetures planifiées, passant de six à quinze en quelques mois.
Une fermeture pour optimiser le spectre
Les données révèlent que la majorité des opérateurs qui abandonnent 2G et 3G se tournent vers les technologies 4G et 5G. Environ 43,5 % des opérateurs prévoient de migrer vers ces nouvelles normes, tandis que 39,7 % se concentrent uniquement sur la 4G. Ce changement est essentiel pour répondre à la demande croissante de connectivité rapide et fiable. Comment ? En récupérant les capacités spectrales allouées à la 2G et 3G pour la 4G et la 5G ainsi que pour réduire la consommation énergétique.
La fermeture des réseaux 2G et 3G représente une étape cruciale dans l’évolution des télécommunications. Alors que de plus en plus d’opérateurs annoncent leurs plans de désengagement, il est clair que l’avenir de la connectivité repose sur des infrastructures modernes et efficaces. Cette transition ne se limite pas à une simple mise à jour technologique, mais constitue un impératif stratégique pour les opérateurs cherchant à rester compétitifs dans un monde de plus en plus connecté. La fin des réseaux 2G et 3G n’est pas seulement une question de technologie, mais aussi une opportunité de redéfinir l’expérience utilisateur à l’ère numérique.
La rédaction avec l’IA