La 27ème édition du Salon de l’informatique, de la bureautique et des technologies de l’information et de la communication (SIB IT) 2013 se déroule à l’espace d’exposition de la SOGEFOIRE à la Charguia 1. Environ 80 sociétés exerçant dans les TIC (et parfois d’autres secteurs !) exposent leurs produits surtout pour le grand public et un peu moins pour les professionnels.
La 27ème édition du Salon de l’informatique, de la bureautique et des technologies de l’information et de la communication (SIB IT) 2013 se déroule à l’espace d’exposition de la SOGEFOIRE à la Charguia 1. Environ 80 sociétés exerçant dans les TIC (et parfois d’autres secteurs !) exposent leurs produits surtout pour le grand public et un peu moins pour les professionnels.
Fidèle à sa réputation de ces dernières années, le SIB IT 2013 est le premier souk informatique de la Tunisie, malgré l’entrée à 2 dinars ! Des chinoiseries ont envahi presque tous les stands. Des clés USB aux formes d’oiseaux d’Angrybird ou des figurines de M&M’s de capacité 8Go sont vendues à 15 dinars. Des minis haut parleur très «girly» avec radio et lecteur MP3 intégrés qu’on peut accrocher au cou sont vendus à 15 dinars. Les plus grands, en forme de canettes de boissons gazeuses, sont vendus entre 30 et 40 dinars.
Les accessoires pour les téléphones sont également présents dans le SIB. Notamment les caches aux couleurs flashies. Mais si ceux aux couleurs des équipes de foot, notamment de la CSS, font fureur, ceux avec le strass sont également très sollicités par le public. Quelques uns iront jusqu’à débourser 20 dinars dans des caches dorés. Force est de constater que le Tunisien considère désormais son téléphone comme un accessoire de mode et non plus un engin de communication.
Mais le vrai «hit», d’après l’un des revendeurs, ce sont les caches des Pads avec clavier Bluetooth intégré. Une preuve que la nouvelle tendance en Tunisie n’est plus aux PC portables, mais plutôt aux tablettes. D’ailleurs, on sent bien cette tendance en visitant les différents stands du salon. Les tablettes ? En veux-tu, en voilà ! Et elles vont de 120 dinars pour la marque TwinMOS T714 (Android Jelly Bean, Cortex AB condensé à 1.2 Ghz avec un écran de 7 pouces, une caméra de 0,3 Mpx et un Dongle USB 3G) jusqu’à l’iPad et le Samsung Galaxy Tab en passant par les tablettes Asus, lenovo et Acer à 300 dinars environ. Le coup de cœur reste la tablette tunisienne T216One 7 pouces (Wifi, Cortex A13 1.2 Ghz, Android 4.2, double caméra) et qui est commercialisée par ARTS.Tn dans le stand de Tunisie Telecom. L’opérateur historique offre avec elle un étui gratuit, une SIM 3G plus 10 dinars de recharge avec une garantie de 2 ans.
A part les ordinateurs portables de différentes marques (malgré la prédominance de Asus sur le salon), on notera que les ordinateurs fixes continuent toujours à être présents dans quelques stands avec des prix plutôt chers : entre 500 et 800 dinars. Sachant qu’on peut en trouver beaucoup moins cher au centre ville de Tunis. Pour les portables, on notera que les constructeurs commencent à copier le style du Mac Book Air d’Apple, avec des ordinateurs de plus en plus fins et plus légers grâce au stockage SSD au lieu du disque dur habituel. Le prix, par contre, reste très cher : entre 2000 et 2600 dinars l’unité.
La surprise du salon reste quand même l’intérêt des visiteurs pour le matériel de surveillance et antivol. «Nous avons constaté depuis 2011 qu’il y a une augmentation de 40% dans les ventes des caméras de surveillance avec système de contrôle à distance via Web ou l’application mobile», affirme Mohsen Habbachi de Techno Soft. Chez lui, les 4 caméras IP de surveillance sont à environ 850 dinars. Un autre produit est également un succès chez lui, l’antivol GPS. C’est un boitier branché au moteur qui, en cas de vol, coupe le moteur et envoie en temps réel la position GPS de la voiture.
Le SIB IT de cette année est à l’image de la Tunisie. Une Tunisie qui a peur et qui cherche des solutions pour sa sécurité. Mais également une Tunisie qui cherche, malgré la crise, à rester connectée en toute mobilité.
Welid Naffati
