Qui ne connaît pas Siemens ? Allant des objets de transmission aux appareils d’électricité en passant par l’historique sèche-cheveux ? En effet, la touche «Siemens» dans le quotidien de monsieur-et-madame-tout-le-monde remonte à bien longtemps en Tunisie. Depuis 1929 plus précisément, grâce à un agent de représentation. Du côté tunisien, Siemens c’est, certes, ces turbines d’électricité, ces éoliennes de la STEG et ces machines médicales dans les hôpitaux. Mais Siemens est connu dans la conscience publique par ses téléphones et ses ordinateurs.
Qui ne connaît pas Siemens ? Allant des objets de transmission aux appareils d’électricité en passant par l’historique sèche-cheveux ? En effet, la touche «Siemens» dans le quotidien de monsieur-et-madame-tout-le-monde remonte à bien longtemps en Tunisie. Depuis 1929 plus précisément, grâce à un agent de représentation. Du côté tunisien, Siemens c’est, certes, ces turbines d’électricité, ces éoliennes de la STEG et ces machines médicales dans les hôpitaux. Mais Siemens est connu dans la conscience publique par ses téléphones et ses ordinateurs.
Pourtant, les téléphones Siemens ont disparu depuis très longtemps. Quant aux ordinateurs Fujitsu-Siemens, ils n’existent plus sur le marché, non plus. Pour les professionnels du monde des télcos, Siemens c’est aussi les réseaux télécoms avec la branche Nokia-Simens. Mais cette branche a, également, été cédée entièrement. Alors que reste-t-il de Siemens ? Passe-t-elle par des moments difficiles ? A-t-elle fait faillite ? Et puis quid de son antenne locale «Siemens Tunisie» qui a été créée en 2003 ? Va-t-elle mettre clef sous la porte et virer les 40aines de ses salariés ?
«Si nous organisons cette journée de Workshops et cette conférence de presse, c’est pour démentir toutes ces rumeurs et réaffirmer l’engagement de Siemens en Tunisie. Mieux : Nous comptons même investir encore plus pour le développement de notre marque en Tunisie», a martelé Slim Kchouk, président du Directoire Siemens Tunisie et Maroc devant les journalistes. «Nous travaillons constamment sur l’amélioration des compétences de nos ingénieurs pour être à la pointe de la technologie et ce, grâce aux centres de compétence de Siemens partout dans le monde».
En réalité, l’engagement de Siemens en Tunisie se fait par le biais de son réseau de partenaires à l’instar de IGE pour la santé. «Siemens est très présente dans le domaine médical. Si vous serez un jour par malheur dans un hôpital, il y a de fortes chances que vous soyez traité avec une machine Siemens», a commenté à juste titre André Bouffioux, CEO de Siemens Belgique et de la zone Afrique du Nord, Afrique de l’Ouest et de l’Afrique Centrale. Il a sauté sur l’occasion pour balayer d’un revers de main les rumeurs sur la santé financière du groupe : «Le CA du groupe et d’environ 80 millions d’euros avec un cachflow de 5400 millions euros. Ceci nous a permis d’avoir des finances solides même s’il y a des branches qui ont quelques difficultés». Et le groupe a bien conscience que la concurrence est très rude dans plusieurs secteurs. Alors au lieu de vouloir se frayer un chemin parmi les autres, le groupe a décidé de se reconcentrer sur les branches où la marque excelle et n’a plus rien à prouver.
«Nous sommes leader dans la transmission énergétique notamment les turbines. Nous avons en Tunisie des Turbines qui fonctionnent parfaitement depuis les années 70 à Sousse», s’est enorgueilli Slim Kchouk. «Nous collaborons avec la STEG pour assurer la transmission électrique entre la Tunisie et la Lybie. Nous en faisons de même pour une liaison établie entre la Tunisie et l’Algérie depuis 2012». Pour une évolution significative de la qualité, l’exploitation du Big Data est devenue est une condition sine qua non pour chaque entreprise, même dans le secteur énergétique. C’est pourquoi Siemens propose, également, ses services de traitement de Big Data avec ses solutions vendues.
Malgré ce désengagement apparent du secteur des télécoms, Siemens semble, tout de même, travailler sur des solutions de Smart City. Malgré les réponses assez vagues de la direction, mais il semblerait que Siemens Tunisie travaille actuellement avec la mairie de Tunis sur sa vision d’une meilleure gestion du trafic routier et ce, en analysant les données de la circulation de nos routes. Et pour cause : Siemens Tunisie s’occupe depuis trente and du contrôle des feux d’intersection dans plusieurs grandes artères de la ville de Tunis.
Welid Nafffati