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Smart Tunisia Job Fair : 300 postes d’emploi disponibles pour un recrutement immédiat

Smart Tunisia Job Fair : 300 postes d’emploi disponibles pour un recrutement immédiat

Smart Tunisia, qui travaille sur la promotion de la Tunisie en tant que destination TIC des entreprises offshores dans le monde, organise le 13 juillet le Smart Tunisia Job Fair, à l’espace Arena aux Berges du Lac. C’est un salon de l’emploi dans lequel les entreprises étrangères installées en Tunisie via Smart Tunisia peuvent recruter directement leurs employés par des entretiens rapides durant le salon. C’est la 1ère fois que ce salon spécialisé et dédié à Smart Tunisia est organisé…

Smart Tunisia Job Fair : 300 postes d’emploi disponibles pour un recrutement immédiatSmart Tunisia, qui travaille sur la promotion de la Tunisie en tant que destination TIC des entreprises offshores dans le monde, organise le 13 juillet le Smart Tunisia Job Fair, à l’espace Arena aux Berges du Lac. C’est un salon de l’emploi dans lequel les entreprises étrangères installées en Tunisie via Smart Tunisia peuvent recruter directement leurs employés par des entretiens rapides durant le salon. C’est la 1ère fois que ce salon spécialisé et dédié à Smart Tunisia est organisé. Nous avons interviewé Elyes Jerbi, directeur exécutif de Smart Tunisia sur ce Smart Tunisia Job Fair et son niveau d’appréciation sur les résultats de Smart Tunisia jusqu’à présent. Interview.

THD : Quelle est la raison d’être de ce salon ?

Elyes Jeribi : Smart Tunisia Job Fair est une rencontre qu’on veut annuelle entre les entreprises du secteur des technologies et les jeunes diplômés de nos universités. 

Cette année, 19 entreprises partenaires nous ont fait confiance et offrent presque 300 postes d’emploi disponibles immédiatement.

Smart Tunisia job fair offre une particularité: nous mettons en contact les candidats avec les entreprises directement. Les CVs sont collectés via la plateforme Tounes Ta3mal, puis un matchmaking est effectué entre les candidats et les postes proposés. Les entreprises vont par la suite choisir les meilleurs candidats qui correspondent aux postes d’emploi ouverts.

Le premier filtrage des CV sera fait donc par l’ONG Tounes ta3mal, qui est notre partenaire dans cette manifestation. Le dispatching se fait par la suite selon des critères établis par les entreprises participantes à ce Job Fair.

Etes-vous les seuls initiateurs de ce Job Fair ?

Le Smart Tunisia Job Fair est le fruit d’un partenariat unique multistakeholder. Le Secteur public est représenté par Smart Tunisia et l’Agence Nationale pour l’Emploi et le Travail Indépendant (ANETI). Pour le secteur privé, pas moins de 19 entreprises du secteur TIC qui payent chacune d’elles un droit de participation. Du secteur associatif on trouve l’Association Tunisienne pour la Communication et la Technologie (TACT) et Tounes ta3mal. On notera également la participation des bailleurs de fonds internationaux comme l’USAID à travers son projet Business Reform and Competitiveness Project (BRCP). D’ailleurs, on remercie les entreprises partenaires et USAID pour avoir financé cet événement. Quant à Smart Tunisia, il est impliquée de façon opérationnelle des le premier jour. A vrai dire, l’idée d’un Job Fair était un de nos objectifs dès le lancement du projet Smart Tunisia. Nous n’avons pas pu le faire avant pour des problèmes de moyens.

 

Etes-vous satisfait du rendement de Smart Tunisia jusqu’à présent ?

Smart Tunisia a déjà rempli ses premiers objectifs : 4000 emplois créés, 30 entreprises étrangères en discussion y compris des géants pour s’installer en Tunisie, soit plusieurs milliards US Dollars de chiffre d’affaires. C’est une vraie dynamique qui a été lancée dans le secteur. 

Nous avons également participé dans une dizaine événements d’envergure internationale en Europe, aux USA et en Inde. Nous avons passé plusieurs conventions de partenariat avec des organismes qui travaillent dans l’employabilité.

Cependant, nous pensons que nous pouvons passer à la vitesse supérieure et nous pouvons profiter des occasions qui se présentent à nous sur la scène internationale

À titre de comparaison, le Maroc et L’Égypte ont des institutions qui ont des gros moyens pour développer le secteur des nouvelles technologies dans ces deux pays. Chaque pays dépense des centaines de millions de dollars chaque année pour communiquer sur l’image technologique de leur pays, mettre à niveau leur infrastructure technologique et Améliorer le niveau d’employabilité de leur ‘Talent pool’. Malheureusement chez Smart Tunisia, nous avons n’avons dépensé que 50 mille dinars en 2015 pour tous ces axes déjà cités ci-dessus. 

Que faut-il faire alors pour faire sauter ces verrous ? 

Nous avons été mandatés pour faire une proposition de nouvelle structure pour Smart Tunisia avec plus de moyens, plus d’autonomie, plus de flexibilité, plus d’agressivité, plus d’agilité. Pour pouvoir jouer sur le terrain des grands, il faut utiliser le même niveau de moyens et les mêmes outils.

Doit-on nous attendre alors à voir prochainement un nouveau statut de Smart Tunisia ?

Oui. En attendant nous continuons à avancer avec les conditions actuelles pour réaliser les objectifs de ce projet ambitieux. Mais aussi, nous sommes en train de préparer la prochaine phase de Smart Tunisia pour faire en sorte que ce projet passe à l’échelle industrielle et ne reste pas lié à la motivation d’une petite équipe de 3 personnes.

Propos recueillis par Welid Naffati

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