Une journée d’étude parlementaire autour du projet de loi Startup Act est actuellement en cours à l’Académie parlementaire. Le ministre des TICs, Anouar Maarouf, a plaidé, lors de son intervention, pour que tous les acteurs impliqués dans ce projet de loi créent une confiance visant à ne pas laisser retomber la dynamique créée par l’effervescence du numérique.
Dans son allocution, il a affirmé que le Startup Act est avant tout “une voie vers l’espoir pour la jeunesse tunisienne” soulignant que ce projet de loi vise essentiellement à “rapatrier les compétences et l’intelligence tunisiennes”.
“Ce projet, transverse à plusieurs ministères et instituions tunisiennes, s’adresse à tous ceux qui portent des idées innovantes de projets. Son objectif est de créer un lien entre deux révolutions : celle de la jeunesse tunisienne à la recherche de l’égalité et de la dignité et la quatrième révolution industrielle aujourd’hui basée sur l’intelligence et le numérique”, a déclaré Anouar Maarouf.
Prenant comme exemple l’Estonie où “15% du taux de création d’emploi viennent des startups”, le ministre des TICs a rappelé que le Startup Act tend à changer les mentalités, pousser vers l’entreprenariat et faire de la jeunesse une force de création. “Cette voie est ouverte à tout le monde et ne nécessite pas de lourds investissements”, a-t-il précisé avant d’ajouter que “pour se lancer, il suffit d’avoir une idée innovante”.
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Anouar Maarouf a également signalé que ce projet de loi est un moyen qui permettra de comprendre comment tirer profit de l’échec. “Il faut juste avoir la volonté de se relever et d’apprendre de ses erreurs”, a-t-il souligné.
Précisant que le Startup Act s’inscrit dans un large plan d’action national, il a appelé tous les acteurs à porter ce projet de loi fédérateur pour pousser la Tunisie vers l’avant, jouer son rôle dans la nouvelle dynamique et créer des opportunités”.
Anouar Maarouf a conclu en affirmant que ce projet de loi dépasse tous les différends politiques et que Gauche et Droite peuvent s’y retrouver. “L’objectif étant d’ouvrir la voie à la jeunesse tunisienne pour qu’elle puisse saisir sa chance”.
Nadya Jennene
