Sur fond d’accusations et de règlements de comptes, la transformation digitale du Gouvernement tunisien peine à trouver son bonhomme de chemin et le doute commence à planer sur le sérieux de la démarche, et il est inutile de pointer au doigts les responsables de ce marasme, de toute les manières ils se reconnaîtront…
Sur fond d’accusations et de règlements de comptes, la transformation digitale du Gouvernement tunisien peine à trouver son bonhomme de chemin et le doute commence à planer sur le sérieux de la démarche, et il est inutile de pointer au doigts les responsables de ce marasme, de toute les manières ils se reconnaîtront.
A la veille de la prochaine réunion du Conseil Stratégique de l’Economie Numérique prévue pour le 8 avril (et qui vient de subir un coup de lifting par l’élection récente de deux personnalités de la Société Civile qui siégeront au sein de ce Conseil, Mohamed-Said Ouerghi et Inès Hammami), il y a lieu donc de profiter de leur présence au sein du Conseil pour faire passer un certain nombre de messages et de propositions afin de mieux orienter la trajectoire.
1/ Ouvert par défaut
Alors que l’ordre du jour de cette nouvelle réunion du Conseil n’a pas été rendu public, à part quelque fuitages de documents, ce Conseil doit impérativement être Ouvert par défaut (Open By Default). Il faut qu’il se dote d’un site Web dédié, avec un agenda détaillé planifié suffisamment à l’avance pour générer les contributions via un forum de discussion ou un Groupe Facebook, rendre public les PVs des réunions et autres documents de travail et surtout un “CSEN-Meter” pour traquer l’avancement des résolutions.
Autre point important : Il faut référer le projet de Code du Numérique au Conseil, qui doit designer un groupe de travail à composition équilibrée et surtout apolitique.
2/ La transition numérique des TPE/PME, levier de croissance et d’emploi
Le deuxième axe prioritaire, comme déjà mentionné dans l’introduction, est de repositionner les attributions et la contribution d’un acteur majeur de ce Conseil, qui ne doit pas avoir l’obsession de traquer (juste pour traquer) son vis-à-vis gouvernemental et le fustiger au premier écart. Il faudra confier ce travail watch dogs à la société civile.
Par contre, il serait plus judicieux et opportun pour nos amis de l’UTICA au siège du Conseil de se focaliser sur les véritables chantiers de transformation digitale des entreprises tunisiennes. Il faut mettre à niveau ses cotisants d’un point de vue technologique, avant de se tourner vers l’Administration ! L’enjeu est de taille : croissance et emplois seront au rendez-vous !
Que chacun balaie devant sa porte et les rues seront nettes !
3/ Faire de la société civile une force motrice dans la mise en œuvre du PNS Tunisie Digitale 2020
Il faut veiller à mettre en action “la force d’innovation de la société civile au service de la transformation digitale de la Tunisie”. De ce fait, nous lançons un appel aux deux nouveaux représentants de la Société Civile dans ce Conseil (Inès Hammami et Mohamed Said Ouergui en l’occurrence) : vous avez notre confiance et notre soutien. Mais, osez la différence en essayant de «Startuper» l’Etat, de challengez l’UTICA et soyez le porte-voix de ceux qui n’en n’ont pas. A bon entendeur.
Nader Yamoun
Constituant de l’INFOTICA (UTICA)
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