Dans le dernier rapport du World Economic Forum de l’année 2011, nous avons pu glaner quelques informations concernant la situation du secteur IT en Tunisie. Nous apprenons ainsi que la Tunisie est le pays africain qui utilise le plus facebook, twitter, etc. Le WEF accorde également à la Tunisie la 7ème place mondiale dans la disponibilité des profils hautement qualifiés, comme les ingénieurs.
Dans cette ‘évaluation’ mondiale, l’importance de la qualification des compétences tunisiennes est renforcée par le fait que le secteur des TIC favorise la mise en place de nouveaux services et produits ou la création de nouveaux modèles économiques.
Ainsi, la Tunisie a obtenu la 7ème place en termes de disponibilité de profils hautement qualifiés (scientifiques et ingénieurs), avec une note de 5,55 sur une échelle de 7 (le chiffre 7 correspond à la note la plus élevée qui veut dire ‘largement disponible’). Le pays des Jasmins se positionne ainsi derrière le Canada (6ème place), les Etats Unis (4ème position), le Japon (2ième) ou encore la Finlande (1ère sur le classement).
Quant à l’indicateur sur «le secteur TIC vu comme moteur d’une nouvelle activité économique», la Tunisie décroche la 15ème position mondiale avec 5,49 (sur une échelle de 7).
Les Tunisiens sont de grands utilisateurs de réseaux sociaux : 2,3 millions de facebookers d’après les chiffres de checkfacebook.com. Et ce rapport ne passe pas à côté de cette réalité. Il nous décerne la 17ème place mondiale avec 6,02 sur 7 en terme de diffusion des réseaux sociaux (facebook, twitter, linkedin, etc) dans l’utilisation d’Internet dans notre pays. D’après le rapport World Economic Forum et dans cette catégorie, la Tunisie arrive donc à la première place sur le continent africain et la deuxième sur les pays arabe. Le Qatar se positionne en effet à la 11ème place.
Mais les résultats conclus dans ce rapport ne sont pas tous flattant. Voici maintenant les résultats à peine corrects, voire passables, obtenus par la Tunisie. Selon le World Economic Forum, la qualité des services administratifs mis en ligne dans notre pays est… médiocre. La Tunisie se contente en effet de la 29ème position avec une note de 0,48 (sur une échelle de 0 à 1).
Concernant la protection de la propriété intellectuelle, le résultat est notable puisque la Tunisie s’assure la 37ème place et a été notée 4,45 sur une échelle de 7. Par ailleurs, le degré d’utilisation d’Internet par les entreprises pour leur activité commerciale a été estimé à 4,92, sur une échelle de 7. Ce score, seulement correct, place la Tunisie à un faible niveau mondial : 64ème rang.
Pour finir, nous concluons avec l’évaluation de l’accessibilité du contenu numérique (audiovisuel, texte, logiciels, etc.) via différentes plateformes (Internet filaire/Wifi, réseau mobile, satellite, etc.). Le rapport du WEF accorde à la Tunisie la note 4,91 (sur 7 =Très disponible). Les fournisseurs d’accès Internet et les holdings médias tunisiens diffusant en numérique ont donc du pain sur la planche pour améliorer la petite 61ème place du pays !
Lena C.
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