L’Institut Supérieur des Arts Multimédias de la Mannouba (ISAMM) a été le théâtre de Barcamp Serious Game, le jeudi 23 avril dernier. En partenariat avec le British Council et l’Institut de la Francophonie pour l’Ingénierie de la Connaissance et la Formation à Distance (IFIC), ce Barcamp a été l’occasion pour les participants de concilier les jeux vidéo avec une facette qui est inconnue du grand public, à savoir le Serious Gaming.
L’Institut Supérieur des Arts Multimédias de la Mannouba (ISAMM) a été le théâtre de Barcamp Serious Game, le jeudi 23 avril dernier. En partenariat avec le British Council et l’Institut de la Francophonie pour l’Ingénierie de la Connaissance et la Formation à Distance (IFIC), ce Barcamp a été l’occasion pour les participants de concilier les jeux vidéo avec une facette qui est inconnue du grand public, à savoir le Serious Gaming.
Ce Barcamp a réuni plusieurs profils : Des étudiants férus en Gaming Development mais également des enseignants, des chercheurs, des associations de jeux culturels et de patrimoine et des sociétés de Gaming. Le but de ce ‘melting pot’ très varié a été, selon Jihene Malek, professeur à l’ISAMM, de concilier les jeux vidéo avec d’autres domaines où ils seront très utiles. Tout le monde connaît les jeux vidéo commerciaux, mais ces jeux, selon Mme Mona Laroussi, directeur exécutif de l’IFIC, ont aussi une valeur éducative, culturelle, ce qui nous incite à développer des jeux vidéo pour la santé, l’éducation, le tourisme etc. Une valeur expliquée par la dualité Jeux et Sérieux, entre les Jeux de stratégie, d’action, de tir et de simulation qui stimulent l’éveil, la distraction et la satisfaction, et le sérieux, c’est-à-dire les domaines de l’éducation, de la santé, du patrimoine et la e communication, qui nécessite une approche, du travail et l’évolution. «En combinant les jeux et le sérieux, on peut unifier toutes ces caractéristiques pour atteindre un but final, apprendre tout en jouant», a-t-elle affirmé.
Barcamp Serious Game à l’ISAMM
Passer de la réflexion simple à la réflexion complexe : Tel a été le principe de ce Barcamp. Où les participants ont commencé par évoquer leurs attentes, puis par matérialiser leurs liens, symbole de leur «réseau» par des fils en laine coloriés. Après avoir formé le réseau, il s’agissait de se former en groupe et d’intéragir, notamment sous la forme d’un débat dont la polémique était l’investissement dans les Jeux vidéo dans le domaine de l’enseignement. Parmi les points évoqués, on a cité le fait que les jeunes obtiennent leurs diplômes avec des compétences en deçà de l’attendu. Ce qui conduit à leur chômage.
L’insertion des jeux vidéo dans le domaine éducatif servira à introduire une nouvelle vision, une nouvelle culture au sein de notre école. Une culture qui impactera tous les autres domaines à potentiel, comme la Médecine, le Marketing, l’Industrie, le Tourisme etc. Selon l’équipe opposée par contre, l’absence de fonds ainsi que les financements manquent énormément. Et la priorité réside en d’autres choses à faire, pas uniquement les jeux. Un débat plus informatif que confrontationnel qui nous a surtout donné l’idée sur le potentiel des jeux vidéo dans l’enseignement, mais également son obstacle principal.
La journée s’est clôturée par la victoire de l’équipe du projet le solfège coloré. Plus qu’une victoire d’équipe, ce Barcamp a été l’un des premiers à avoir réuni tant d’acteurs dans les domaines des jeux vidéo. Une occasion pour un échange d’expérience très poussé, entre les plus jeunes et les plus expérimentés. Prochaine étape ? «Peut-être un Dev Camp», nous a déclaré Jihene Malek.
Seif Eddine Akkari
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