L’Assemblée Nationale Constituante (ANC) devait cette semaine adopter le nouveau code des télécoms. Ce dernier devrait apporter plusieurs améliorations au secteur des TIC en Tunisie grâce auxquelles l’Etat pourra réformer plusieurs institutions telles que l’Agence Nationale d’Internet ou encore l’Instance Nationale des Télécommunications (INT).
Mais trois commissions de travail au sein de l’ANC ont préféré retarder son adoption le temps d’auditionner le ministre des Technologie de l’information et de la communication, Mongi Marzoug, ainsi que des représentants de l’INT.
Une réunion a été programmée pour aujourd’hui, 12 juillet, entre ces derniers et les membres de ces 3 commissions. A savoir : la commission des secteurs des services, la commission chargée des finances, la planification et le développement ainsi que la commission chargée des infrastructures du pays.
Dans une déclaration à l’agence Tunis Afrique Presse, le député Mahmoud Baroud, qui est aussi président de la commission des secteurs des services, a affirmé que les commissions ont répondu favorablement à l’appel du ministre des TIC et des acteurs de régulation pour leur accorder cette audition. Les membres de ces commissions pourront ainsi prendre note de leurs doléances et recommandations avant l’adoption du texte final de ce nouveau code des télécoms.
D’après M. Baroudi, l’ANC préfère prendre son temps pour étudier les besoins d’un secteur aussi stratégique que les TIC. Rappelons que ce nouveau code vise à libéraliser davantage le secteur des télécoms en ouvrant la concurrence à des opérateurs virtuels sur le fixe et le mobile et promouvoir l’investissement.
W.N
A lire également :
Le régulateur n’est pas contre l’entrée en Tunisie d’un 4ème opérateur télécom, si…
Tunisie:«Le prix d’un appel international est 80% plus cher qu’ailleurs», estime la Banque mondiale
Un expert international en TIC déclare : «Je suis très très pessimiste pour la Tunisie»
