Internet Explorer va mal. Très mal. Du moins c’est ce que l’on retient des dernières statistiques tunisiennes de statcounter.com. Le fureteur de Microsoft cède encore du terrain et plonge dans les statistiques. Au mois de mars 2011, Internet Explorer (IE) n’occupe plus en Tunisie que 16% de part de marché et se positionne ainsi à la troisième position. Il se fait dépasser par Firefox qui s’accapare à peine 33% de part de marché et se contente de la deuxième position.
Depuis mi décembre 2010, le renard de feu s’est fait talonner et dépasser par Chrome. En effet, d’après les chiffres du mois de mars 2011, plus de 48,5% des internautes tunisiens naviguent maintenant sur le Web via le fureteur du moteur de recherche Google.
Après ces trois mastodontes, se trouvent deux ‘’petits’’ navigateurs, qui pointent un bout de nez insignifiant dans ce classement. Opera arrive ainsi à la quatrième place avec 1,42% suivi par Safari et ses 0,75%.
En se fiant aux données du site Statcounter.com, on peut relever que cette tendance est atypique par rapport à la tendance mondiale : Internet Explorer continue à dominer le marché des navigateurs Web.
Mieux encore, la Tunisie est le premier pays dans l’Afrique du nord et au Maghreb où Google Chrome et Firefox ont mis fin à la suprématie du fureteur de la firme de Redmond. Est-ce un signe avant-coureur dans notre région, à l’instar de notre révolution, de l’achèvement du règne de la multinationale informatique, au profit d’organisations basées sur la mise en commun des ressources, telles l’opensource.
Majdi
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