Après son premier smartphone Nexus One sorti début 2010, Google lance moins d’une année plus tard son successeur : le Nexus S. Ce bijou embarque la toute nouvelle mouture d’Android 2.3, Gingerbread. Mais ce smartphone fera-t-il la différence dans un marché déjà très concurrentiel grâce à Samsung, LG et Apple ? Tunisiehautdebit.com s’est procuré le Nexus S et l’a testé pour vous avant sa sortie sur la marché tunisien.
Alors qu’on s’attendait à une esthétique dans la lignée du Nexus “première génération”, on se rend rapidement compte qu’on a plutôt affaire à un Galaxy S-like, le téléphone haut de gamme de Samsung. Les plastiques glossy y sont sans doute pour beaucoup, même si on aurait préféré garder une coque métallique. Très légèrement incurvé, le Nexus S épouse parfaitement la main pour une meilleure prise, et demeure assez bien assemblé.
Pas la même version que les Etats Unis
Le design reste très sobre et la finition correcte. Aucun logo en façade, mais on retrouve sur le dos de l’appareil les mentions “Google” et “Samsung”. Ce dernier étant en effet le constructeur du Nexus S. Rappelons au passage que le premier Nexus était plutôt le fruit de collaboration entre Google avec le Taïwanais HTC.
Après sa mise en marche, on remarquera que l’écran du Nexus S qui sera mis sur le marché tunisien n’est pas un Super-AMOLED comme c’est le cas des modèles vendus aux Etats Unis. Et pour cause : pour des contraintes de production, Google a choisi d’écouler deux versions de son téléphone : Une version US avec le Super-Amoled (le GT-I9020), et une autre Clear-LCD pour le marché mondial (le GT-I9023). Celle US est beaucoup plus légère que son homologue Clear-LCD. Ceci s’explique par la présence dans cette dernière d’une batterie qui offre une autonomie accrue (sans doute pour faire face à la consommation de l’écran Clear-LCD).
Au dos de l’appareil, on notera la présence d’un capteur 5Mpx et d’un flash à LED qui peut au passage faire office de torche en mode vidéo. A la façade, on trouvera une autre caméra pour les appels Visio. Sur le côté droit : Un bouton marche/verrouillage. Côté gauche : Les habituels boutons de réglage du volume. En dessous de l’appareil : un port Jack 3.5mm et un port micro-usb pour la synchronisation des données et/ou la recharge de la batterie.
Bon téléphone, mais…
A l’heure où d’autres constructeurs se tournent vers le dual-core, le Nexus S se restreint à un Hummingbird cadencé à 1Ghz, couplé à une RAM de 512Mo. Ceci ne l’empêche toutefois de faire tourner, et d’une parfaite fluidité, l’ensemble du système et des jeux comme vous pouvez le constater dans la vidéo ci-dessous. Le Nexus S embarque par ailleurs une mémoire interne de 16Go, nous aurions aimé pouvoir l’étendre avec une extension par cartes MicroSD mais le terminal ne possède pas de ports appropriés. C’est la nouveauté de ce smartphone, le Nexus S intègre une puce Near Field Communication. Elle est toutefois inutilisable. Elle permettra, peut être, dans un futur (proche ou lointain) de transformer son appareil en carte de crédit.
Sans être exceptionnel, le Nexus S reste un bon appareil. Il s’aligne en effet avec ce que fait la concurrence. Son principal atout : son OS Android Gingerbread. Ce dernier embarque en natif la possibilité de faire des mises à jour de son Android, sans attendre le déploiement par les constructeurs de l’appareil.
Au final, on peut dire donc que le Google Nexus S est un bon téléphone. Mais on s’attendait toutefois de voir dans ce téléphone une vraie prouesse technologique, à la hauteur de l’image prestigieuse que renvoie la firme de Mountain View dans le monde.
Med Dhia
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