La décision du juge de la cour d’appel de refuser la suspension du jugement du tribunal de première instance de Tunis impose à l’Agence Tunisienne d’Internet (ATI), bien malgré elle, de devenir la main de la censure en Tunisie. 5 mois après la date du dernier discours du Président déchu ordonnant l’ouverture de tous les sites web en Tunisie, la liberté de navigation n’est toujours pas acquise.
Outre le fonds du problème, liberticide, l’ATI explique dans un communiqué, que l’application de cette décision engendrera «éventuellement des perturbations au niveau de la fluidité du trafic Internet en Tunisie». En effet, les équipes techniques de l’ATI ont entamé, dès aujourd’hui, les opérations nécessaires pour remettre en fonctionnement les équipements de filtrage qui n’avait «pas été mis à jour et maintenus» depuis le 14 janvier.
L’ATI précise que ces opérations seront menées «selon une approche graduelle» afin «de maîtriser les aspects liés à la qualité de service».
Lena C.
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