“La société civile encourage vivement la digitalisation, en plus, nous avons les yeux grands ouverts afin de défendre et garder vos droits d’utilisation libre d’internet.”, ainsi expliquait Hamza Ben Mehrez analyste des politiques d’internet de l’iGmena lors du dernier épisode du Talk Show TIC de THD.tn : DigiClub.
“La société civile encourage vivement la digitalisation, en plus, nous avons les yeux grands ouverts afin de défendre et garder vos droits d’utilisation libre d’internet.”, ainsi expliquait Hamza Ben Mehrez analyste des politiques d’internet de l’iGmena lors du dernier épisode du Talk Show TIC de THD.tn : DigiClub.
Durant le dernier épisode de DigiClub, accueillant Dhouha Ben Youssef, experte en gouvernance de l’Internet, Hamza Ben Mehrez, de l’iGmena, Hafedh Yahmadi de l’IGFtn, un thème très délicat a été traité. C’est celui de la liberté de l’internet. Ce thème semble à première vue évident, surtout après la révolution est la disparition du fameux Ammar 404 qui constituait pour les spécialistes ainsi que les simples utilisateurs d’internet La bête noire sous le régime de Ben Ali.
“Beaucoup de jeunes de nos jours ont grandi dans un environnement où Internet est libre. Plusieurs n’ont pas vécu l’époque où Youtube n’était même pas accessible, où plusieurs blogs étaient censurés, et où des gens ont été condamnés suite à une simple recherche sur Google, pour avoir “dérangé” le régime. C’est ce qu’ont affirmé les différents intervenants de l’émission. Ces derniers étaient tous d’accord sur le fait que le combat de la liberté d’internet n’a pas encore pris fin vu que, jusqu’à aujourd’hui,il n’existe aucun cadre légal veillant sur la liberté d’internet. Mais il faut tout d’abord connaître qui censurait internet sous le régime de Ben Ali. est ce l’ATCE, le ministère de l’intérieur, ou tout simplement Ben Ali? Est il donc possible donc de se retrouver face à Ammar 404?
Dhouha Ben Youssef a exposé durant la première partie du talk show les résultats du dernier rapport de Freedom House autour des thèmes de la liberté de la presse et “Internet Neutrality”. Un rapport qui classe la Tunisie comme première au monde arabe et troisième en Afrique mais d’une autre part la qualifie comme “partially free”. Les différentes causes de cette qualification ont été évoquées.
Hamza Ben Mehrez et Hafedh Yahmadi ont expliqué de leur part leurs rôles en tant que société civile dans la liberté d’Internet. Regroupant plus de 60 personnes de plusieurs régions de la Tunisie, l’iGmena veille à sensibiliser les Tunisiens sur le thème de la gouvernance d’Internet, de leur faire connaître leurs droits, les menaces qu’ils peuvent subir et ce, en organisant des séminaires et des workshops. Quant à IGFtn qui a vu le jour suite au sommet mondial de la société d’information 2005, elle veille à suivre les différentes politiques et affaires d’Internet, les législations en Tunisie dans ce thème.
Dans la dernière partie du talk show, les différents invités sont revenus sur la réunion du ministre des TIC le 1er février 2017 concernant la création d’une instance qui veille sur la réalisation des projets de la Tunisie digitale (lire notre article). Cependant, les différents intervenants de l’émission ont reproché l’absence de la représentation de la société civile durant cette réunion, une partie qui a joué un grand rôle dans les différents projets visant à la liberté d’internet et la transition digitale
Plus d’information dans le 13ème épisode de DigiClub Powered by Topnet sur SoundCloud et iTunes.
Mariem Loukil
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