La Tunisie annonce son adhésion à la coalition Freedom Online. C’est ce qu’a déclaré le ministre des Technologies de l’information et de la communication, Mongi Marzoug, lors d’un point de presse organisé le 6 septembre au siège du Premier ministère.
Cette conférence qui se déroule actuellement à Nairobi, Kenya, sur deux jours, verra l’officialisation de cette adhésion et c’est le PDG de l’Agence Tunisienne d’Internet (ATI), Moez Chakchouk, qui représentera la Tunisie durant cet évènement. «Nous allons demander officiellement à ce que la prochaine séance de la Freedom Online soit organisée l’année prochaine en Tunisie», affirme le ministre.
M. Marzoug est également revenu sur le dernier évènement qu’a organisé son ministère le 4 septembre dernier (lire notre article). «Avec cet IGF, le gouvernement est en train de fonder une entité qui va renforcer la neutralité de l’Internet», fait-il remarquer. Il a par la suite mis en exergue l’importance de l’IGF national pour contrôler les décisions des pouvoirs exécutif et législatif en matière de gestion de l’espace cybernétique. «On peut dire donc qu’avec cet IGF, on annonce officiellement la mort de Ammar 404».
M. Marzoug a par la suite regretté l’amalgame qui s’est créé à propos de ses dernières déclarations lors de l’IGF national à la presse : «Je n’ai jamais parlé de censure. Et il y a une grande différence entre la censure et le contrôle réglementé du Net pour des raisons de sécurité».
W.N
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