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Tunisie : Le téléphone mobile peut-il aider le développement et la bonne gouvernance ?

Tunisie : Le téléphone mobile peut-il aider au développement et à la bonne gouvernance ?

Dans le cadre de ses activités en tant que promoteur de développement via les nouvelles technologies, le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) a organisé mercredi 9 octobre des workshops sur le développement via le mobile à l’Ecole Supérieure Privée d’Ingénierie et de Technologies (ESPRIT). Ces workshops ont eu pour but d’étudier les moyens de mettre le mobile au service du développement humain.

Tunisie : Le téléphone mobile peut-il aider au développement et à la bonne gouvernance ?Dans le cadre de ses activités en tant que promoteur de développement via les nouvelles technologies, le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) a organisé mercredi 9 octobre des workshops sur le développement via le mobile à l’Ecole Supérieure Privée d’Ingénierie et de Technologies (ESPRIT). Ces workshops ont eu pour but d’étudier les moyens de mettre le mobile au service du développement humain.

Dans son mot de bienvenue, la représentante du PNUD en Tunisie, Maartje Mol a mis en exergue la finalité des différents projets du PNUD à travers le monde. Des projets qui visent à aider les citoyens à tirer pleinement profit des nouvelles technologies. Le docteur Taher Ben Lakhdar, représentant de l’université ESPRIT, Ben Cheikh Salah représentant de Motorola en Tunisie puis Minerva Novero­Belec du PNUD, se sont succédé par la suite pour donner le coup d’envoi de ces workshops. 

Dans le premier panel, l’intervention de Khaled Sellami, Directeur général de l’unité de l’administration électronique auprès de la Présidence du Gouvernement, a mis l’accent sur l’importance de l’e-government (basé sur le Web) et le m-government (basé sur le mobile). D’ailleurs, et d’après M. Sellami, l’Etat tunisien est en train de pousser de plus en plus ces institutions à adopter ces deux principes pour une meilleure transparence, notamment grâce au mobile. Il a cité l’exemple de la STEG qui a récemment lancé sa propre application mobile pour ses clients.

L’association Open Source in Tunisia, a fait également partie du panel et elle était représentée par son président Majed Khalfallah. Ce dernier a d’ailleurs épinglé les législations relatives aux mobiles en Tunisie et qui freinent toute évolution positive du secteur à cause de la lourdeur de la machine administrative et judiciaire. Il a cité l’exemple du mDinar, solution de paiement via mobile, qui est victime d’un arsenal de lois rigides qui a plombé ses chances de réussite en Tunisie. M. Khalfallah, fervent défenseur du Libre, n’a pas manqué l’occasion pour rappeler au représentant du gouvernement l’importance de l’Opensource dans l’édifice d’une gouvernance ouverte et transparente.

Pour sa part, Mme. Eunice M. Kariuki, Directeur général délégué de l’Autorité des TIC au Kenya, a parlé du succès du paiement sur le mobile que connaît son pays le Kenya. «Il est devenu plus populaire que le paiement cash. Les utilisateurs ont découvert un moyen facile qui les aident à mieux gérer leurs budgets et leur paiements de tous les jours en toute sécurité», a-t-elle affirmé en fin de son intervention.

Abdelkarim Ben Abdallah

Crédit Photo : Khaled Jemni et Samy Belasfar

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