Dans le cadre de la célébration de la journée mondiale des télécommunications et de la société de l’information, le ministre des Technologie de l’information et de la communication a participé, jeudi 17 mai, au pôle technologique d’El Ghazala, à un colloque national organisé par l’Association des anciens diplômés de l’école Supérieure des télécommunications en Tunisie, en présence d’experts et de professionnels dans le domaine des TIC venus de la Tunisie et de l’étranger, ainsi que des membres de l’Assemblée constituante.
Ce colloque a été placé sous le thème du “rôle des femmes dans le domaine des technologies de l’information et de communication”. Dans son allocution de bienvenue, Mongi Marzoug, ministre des TIC, a tenu à préciser qu’en Tunisie il n’y avait pas de différence entre les hommes et les femmes en termes d’utilisation des technologies de l’information et de communication. Mais si on a l’impression de voir plus la présence masculine dans les secteurs des TIC, ceci reviendrait plutôt à des raisons culturelles ancrées dans la société tunisienne.
Le ministre a par la suite mis le ton sur la capacité des TIC à opérer des transformations positives que ce soit sur le plan économique que social. Il a également mis en exergue les principaux points du programme du ministère dans la promotion et la réforme du secteur des TIC en Tunisie.
M. Marzoug a souligné l’importance de la protection des données personnelles sur le Net, notamment pour les femmes. Chose qui va être faite grâce aux cellules de veille chez 4 ministères, dont celui de l’intérieur (lire notre article).
D’après une étude menée par le ministère, le taux des femmes travaillant dans le secteur des TIC est en hausse croissante. Elles se font légèrement distancer par les hommes par 10 points seulement. Une table ronde sur le thème des «Femmes et les TIC» a suivi l’allocution de M. Marzoug pour discuter de la réalité de l’utilisation des femmes des technologies en Tunisie. Cette table ronde a également soulevé la question de comment encourager les filles à poursuivre leurs études en ingénieries informatique/télécom. Le sujet de la démocratie participative grâce aux moyens de communication a été également au centre des discussions.
M.M
