En réponse au communiqué du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), comportant des protestations concernant ce qu’il appelle ”le monopole des fréquences par l’office national de télédiffusion”, l’office a précisé dans un communiqué parvenu à l’Agence TAP mercredi soir, que ”les fréquences sont une ressource rare et constituent une propriété publique”.
Les opérations liées à leur attribution et gestion sont du ressort de l’Agence nationale des fréquences, sachant que Radio 6 exploite depuis quelques temps la fréquence 97,2 méga hertz, sans autorisation de cette institution. Ce qui peut provoquer des perturbations à d’autres services radios et constitue une violation au code des télécommunications.
Le communiqué ajoute que l’office national des télédiffusions (ONT) est une structure d’exécution technique n’intervenant pas dans la classification des établissements audiovisuels, associatifs, commerciaux ou autres.
Cette tâche faisant partie des prérogatives des autorités concernées. ”En tant que service public, l’office assure la diffusion et la transmission de programmes radiophoniques et télévisés conformément à loi numéro 8-93 relative à sa création et au code des télécommunications. Son budget provient de l’Etat ” souligne d’autre part le communiqué.
”Dans le cadre du soutien et de l’encouragement des radios privées créées après le 14 janvier et tenant compte des recommandations de l’Instance nationale pour la réforme de l’information et de la communication, dans son rapport final, l’office a coordonné avec l’autorité de tutelle en vue de faire bénéficier ces radios de la gratuité de la diffusion d’ici fin 2011, de réduire de 20% le coût de la diffusion durant toute l’année 2012. Cette mesure a été accueilli favorablement par les radios qui ont conclu des contrats en la matière avec l’office” ajoute le communiqué.
L’office fait observer dans son communiqué que l’accord de principe obtenu par Radio 6 ne mentionne pas le caractère associatif de cette radio, ajoutant qu’il n’est pas habilité à exonérer ces radios ou à les soutenir à la faveur de prix symboliques.
Source : TAP