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Tunisie : Quand Microsoft se met à défendre son Open Source

Tunisie : Quand Microsoft se met à défendre son Open SourceQuand on parle de l’Open Source en général, rares sont ceux qui citent Microsoft comme acteur actif. Pourtant, la firme de Redmond est bien présente en ce domaine. En ce sens, une table ronde a été organisée le mercredi 26 septembre.

Cette table ronde a réuni plusieurs personnalités de l’Open Source tunisien et du ministère des Technologies de l’information et de la communication et ce, en présence de Gianluco Rabellino, directeur des communautés Open Source chez Microsoft Open Technologies. Il n’a pas manqué l’occasion d’affirmer par ailleurs que la firme de Redmond collabore avec des géants en la matière, tels que PHP, DotNet, JBoss et autres.

Un autre point a été levé, celui de Windows Azure. La nouvelle plate-forme Cloud de la Firme de Redmond est en effet présentée comme étant une «révolution en matière de nuage informatique». Et qui place Azure comme une alternative intéressante dans le choix des solutions Cloud.

Mais l’Open Source est-il concordant avec la directive de Microsoft ? Une question qui mérite bien d’être posée, surtout quand on connait les antécédents des produits de la firme de Windows. Réponse de M. Rabellino : «Microsoft n’a jamais été contre l’Open Source, bien au contraire. Mais elle continue à accorder une très grande importance à la propriété des logiciels et au copyright». C’est pour cela que Microsoft cherche à garder un certain équilibre entre ces deux tendances (l’Open Source et les logiciels propriétaires). Et pour prouver l’importance du Libre pour sa société, M. Rabellino a annoncé que plus de 80000 applications ont été développées en Open Source sur la plate-forme de Microsoft.

Mais après les chiffres, le plus dur reste à faire : comment gagner la confiance des clients en Tunisie ? Surtout que depuis la chute de Ben Ali, il y a une certaine méfiance affichée par les Tunisiens vis-à-vis de la filiale de Microsoft en Tunisie pour ses affaires avec le système du président déchu. Sans parler des prix des licences excessivement chères pour les bourses tunisiennes (et notamment en ce temps de crise) ou encore les multiples failles de sécurité. Faut-il encore rappeler que le gouvernement allemand a dernièrement invité ses citoyens à ne plus utiliser Internet Explorer pour des raisons de sécurité ? Alors que dire pour les entreprises et encore plus pour les hébergeurs Web…

Seif Eddine Akkari

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