Chaque entreprise doit avoir une stratégie pour mieux vendre ses produits. C’est ce qu’on appelle le marketing. Mais cette stratégie peut aussi toucher à l’image de marque de l’entreprise en question. C’est ce qu’on appelle le marketing institutionnel dont le but est de renforcer le brand. Après tout, c’est grâce à la force de l’image de marque qu’on peut vendre plus facilement son produit. Et ce travail sur le brand peut se faire avant ou même après l’acte d’achat. Les campagnes de fidélisation, par exemple, où la marque appelle son client pour le suivi de satisfaction, rentrent dans ce marketing institutionnel.
Chaque entreprise doit avoir une stratégie pour mieux vendre ses produits. C’est ce qu’on appelle le marketing. Mais cette stratégie peut aussi toucher à l’image de marque de l’entreprise en question. C’est ce qu’on appelle le marketing institutionnel dont le but est de renforcer le brand. Après tout, c’est grâce à la force de l’image de marque qu’on peut vendre plus facilement son produit. Et ce travail sur le brand peut se faire avant ou même après l’acte d’achat. Les campagnes de fidélisation, par exemple, où la marque appelle son client pour le suivi de satisfaction, rentrent dans ce marketing institutionnel.
Sur le Web, on voit l’émergence d’un nouveau métier qui rentre dans cette stratégie : le community management. C’est ce qu’a remarqué Bahia Nar, présidente de l’association Social Media Club Tunisia. «Le métier de community manager n’est pas tout à fait nouveau. Il a commencé avec les forums et à l’époque on les nommait “administrateurs”», a-t-elle déclaré lors de la 2ème édition du Marketing Business Meeting au Lake Forum, aux Berges du lac le 16 mai dernier.
De gauche à droite : Bahia Nar, Nour Bouaklyne et Ahmed Ferchichi
«La personne qui gère cette tâche, appelée community manager, on peut la considérer comme le pont entre la marque et la communauté (sur Internet, les consommateurs, etc., ndlr). Et ce dernier est chargé de plusieurs tâches comme la création et publication du contenu, l’administration et la gestion des commentaires et messages, reporting, monitoing, etc.» a-t-elle poursuivi. «L’important dans une communauté n’est pas sa taille mais l’engagement qu’il y a entre la marque et cette communauté. Dans une communauté engagée, il est possible d’identifier des ambassadeurs et des porte-paroles de la marque. Ces derniers sont repérés par le community manager».
Ce travail de community managment, donc, vise non seulement à recruter de nouveaux clients potentiels, mais également à faire la veille sur sa notoriété. Et puisque les gens sont tout le temps connectés sur le Web, cette réputation doit être préservée même sur le Net. C’est ce qu’on appelle la e-réputation. «Sur le web, il est difficile de maîtriser les informations publiées concernant votre marque», a commenté à juste titre Ahmed Ferchichi, Digital planner. «Il faut, donc, savoir gérer sa e-notoriété et sa e-réputation car on peut être victime du badbuzz. Mais ce travail de veille, on peut même l’anticiper et être proactif pour garder une bonne réputation de la marque, même sur Internet».
Mohamed Amine Mahjoub
Pour sa part, Nour Bouaklyne, consultante webmarketing et rédactrice Web, le contenu Web généré par la marque a tout autant d’importance dans sa notoriété, sa visibilité sur le Net ainsi que la stratégie marketing de l’entreprise : «Il est primordial de maîtriser son contenu sur le Web. Si vous ne le faites pas, quelqu’un d’autre le fera à votre place. Vous encourez le risque que ce contenu soit négatif et c’est là qu’on peut avoir le badbuzz. Et même si vous n’avez pas les moyens de créer un site web pour l’entreprise, vous pouvez créer un blog ou une page fan Facebook où vous pourrez publier votre contenu».
Mais avec le début de déclin de Facebook aux Etats-Unis, une marque doit-elle penser primordialement au réseau social de Mark Zuckerberg pour améliorer sa visibilité ? «Contrairement à ce qu’affirment certains de mes collègues, je pense que 96% des Tunisiens consultent encore Facebook. Donc, pour moi et pour chaque stratégie de vente, l’entreprise doit absolument penser à ce réseau social», a déclaré Mohamed Amine Mahjoub, Marketing Manager chez Pi2R. Pour lui, une entreprise doit aussi personnaliser le contenu sur son site Web. Si un visiteur vient sur le site et clique sur la rubrique téléphones, par exemple, dans la prochaine visite, le site pourra afficher à la page d’accueil les promos en cours sur les téléphones.
Mohamed Ali Souissi
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