Tout est parti d’une rencontre fortuite entre Lotfi Maktouf, secrétaire général de l’ONG d’Al Madaneya, et une jeune écolière qui s’appelle Fatma. A l’époque, la fillette a avoué au monsieur à bord de sa voiture qu’elle parcoure chaque jour plusieurs kilomètres pour arriver à l’école. De cette rencontre est née l’opération Fatma qui s’est fixée comme objectif d’assurer le transport des jeunes écoliers jusqu’à l’école dans les zones rurales.
Tout est parti d’une rencontre fortuite entre Lotfi Maktouf, secrétaire général de l’ONG d’Al Madaneya, et une jeune écolière qui s’appelle Fatma. A l’époque, la fillette a avoué au monsieur à bord de sa voiture qu’elle parcoure chaque jour plusieurs kilomètres pour arriver à l’école. De cette rencontre est née l’opération Fatma qui s’est fixée comme objectif d’assurer le transport des jeunes écoliers jusqu’à l’école dans les zones rurales.
C’était durant une conférence de presse que le bilan de cette opération a été rendu publique puisque ce programme a été mis en place depuis l’année scolaire 2014-2015 solennelle de cette opération s’est faite mercredi 9 mars 2016 au Lac. En 2014, Tunisie Télécom et Almadanya, ont, en effet, signé une convention de coopération dans le cadre du projet FATMA, portant le nom de la fillette par laquelle tout est parti.
«Nous sommes fiers aujourd’hui de voir le programme Fatma donner ses fruits avec la baisse du taux d’abandon scolaire dans les gouvernorats de Siliana, Jendouba, Nabeul, Beja, El Kef, Kairouan, Mahdia et Kébili. Tunisie Télécom, en tant qu’entreprise citoyenne, ne peut que s’associer à un tel projet efficient et noble qui fera du droit à l’enseignement un droit réel», a déclaré Nizar Bouguila, PDG de Tunisie Telecom lors de la conférence de presse.
De son côté, Lotfi Maktouf le Fondateur et Président de l’Association Almadanya a souligné : «Avec le soutien précieux de notre partenaire Tunisie Télécom, nous avons mené le combat de l’accès à l’éducation, pour des milliers d’écoliers qui habitent parfois jusqu’à 13 km de leur école. Nous ne comptons pas s’arrêter en si bon chemin, et nous continuerons à relever le défi d’anéantir le taux d’absentéisme dans les écoles de ces zones reculées».
Le programme FATMA a contribué à la réduction de l’abandon scolaire notamment dans les régions démunies en assurant le transport de 1300 élèves de 150 écoles sises dans des zones rurales réparties sur 8 gouvernorats.
Amine Bouneoues
