La situation est au point mort. Le syndicat PTT a beau aller jusqu’à insulter l’investisseur émirati, à faire le blocage des Actel, à réduire au minimum l’activité de l’opérateur historique, à faire perdre des milliards à Tunisie Telecom, à vouloir opérer la politique de la terre brulée, etc. Toujours rien ! L’associé émirati reste stoïque devant l’entêtement du syndicat PTT ou leur ridicule position quand ils appellent le gouvernement à chasser EIT du capital de TT au nom de la «légitimité révolutionnaire de la Tunisie» (sic !).
Les membres du syndicat vont se réunir aujourd’hui mercredi 18 mai avec le PDG de Tunisie Telecom, Ali Ghodhbani, pour protester contre les agissements de EIT. Ils trouvent en effet aberrant que EIT veuille sacrifier la prospérité de Tunisie Telecom et de ses 8000 milles salariés contre une 60 aine de contractuels.
Mais puisque le ridicule ne tue pas, le syndicat PTT a décidé d’enfoncer le clou (qui le perdra vraiment ?) ! Le syndicat PTT a décrété la journée du mardi 24 mai prochain «journée de colère nationale». Ils vont en effet délocaliser leur sit-in à la Kasba pour faire entendre leur colère devant le Premier ministère. Ils ont également demandé à ce que tous les salariés fassent de même dans les autres gouvernorats en faisant un sit-in devant les mairies.
Entre temps, les Tunisiens ayant besoin urgent d’un service de maintenance se retrouvent bloqués par un syndicat qui ne voit pas plus loin que le bout de son nez (ou de ses intérêts ?). Et tout ça, au nom de la révolution. Sans commentaire…
W.N
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