Malgré la nomination de Ali Ghodhbani à la tête de Tunisie Telecom avec la bénédiction du syndicat PTT, la situation s’envenime de nouveau entre la direction et la chambre syndicale de l’UGTT chez l’opérateur historique, à cause des contractuels et… du chiffre 7.
Durant une brève réunion ce mercredi 30 mars entre le nouveau PDG et le syndicat PTT, ce dernier a exigé l’application du PV du 9 février 2011 et notamment le licenciement immédiat des cadres contractuels de la société. Le PDG a demandé un temps de réflexion sur les modalités d’application.
Ce moratoire a été interprété par Mongi Ben Mbarek, secrétaire général de la chambre syndicale des PTT, comme «une volonté claire d’éviter l’application du PV et le licenciement immédiat des contractuels aux salaires mirobolants (de Tunisie Telecom)». De ce fait, il appelle à une grève générale des salariés de Tunisie Telecom pour les 13 et 14 avril prochains.
M. Ben Mbarek attend également que Tunisie Telecom supprime le chiffre 7 (qui rappelle le 7 novembre 1987, date d’ascension de Ben Ali au pouvoir) des numéros fixes de l’opérateur historique. Cette demande aurait fait grincer des dents chez des militants du syndicat, la qualifiant même de demande «irresponsable vue la complexité législative, technique et financière» que cela engendre. Rappelons que sur les plages de numérotation disponibles à l’heure actuelle, il n’y a que le chiffre 6 qui est encore vacant. Il serait probablement affecté au réseau fixe Tunisiana dès que l’Etat tunisien lancera un nouvel appel d’offre pour une troisième licence du fixe en 2013.
W.N
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