La 4ème édition de TuniSEO, qui s’est déroulée samedi 28 février dernier au centre ville de Tunis, a connu la présence de plusieurs experts en Search Marketing qui sont venus présenter leurs idées et leur expertise et servir un public diversifié, entre candidats et recruteurs passionnés par le domaine du Marketing en ligne, utilisant les technologies Web 2.0.
La 4ème édition de TuniSEO, qui s’est déroulée samedi 28 février dernier au centre ville de Tunis, a connu la présence de plusieurs experts en Search Marketing qui sont venus présenter leurs idées et leur expertise et servir un public diversifié, entre candidats et recruteurs passionnés par le domaine du Marketing en ligne, utilisant les technologies Web 2.0.
Sous la houlette de SEOCAMP, l’association des référenceurs, et en partenariat avec SEObserver, ACCESS et BeeToBiz, près de 160 participants, entre recruteurs, candidats et amateurs ont participé à cette journée et à ses différents ateliers. Une journée inaugurée par Mounira Hamdi, co-organisatrice de l’événement qui a tenu à remercier particulièrement tous ceux qui se sont déplacés un samedi matin, ce qui n’était pas «évident» selon elle, et a présenté le planning de la journée. Elle a précisé que la notoriété de l’événement n’est plus à prouver, vu le grand nombre des participants ayant souhaité recevoir une attestation officielle de TuniSEO. Cette volonté a été exaucée par la mise en place d’un quizz officiel, en fin de journée, avec l’attribution de l’attestation à tous ceux qui ont eu au moins 70% de réponses correctes.
«Imaginez que 1+1=11». C’est par cette phrase très «geek» que Priscillien Meideck a initié sa présentation concernant l’algorithme Google. Mettant l’accent sur l’importance du réseau et des interactions, à travers cette formule (p²-p)/2 (Avec p=Nombre de Personnes du réseau interactif), M. Priscillien a démystifié l’algorithme Google et précisé que grâce aux interactions essentiellement, la visibilité augmente exponentiellement. La pertinence de l’information dépend par contre de la popularité des personnes, c’est-à-dire que plus une personne est populaire, plus elle a de la chance de diffuser une information qui peut être crue.
Mounira Hamdi
Donc, un référencement Google se base essentiellement sur la qualité du réseau, combinée à la capacité de convaincre et une présentation exemplaire d’une information qui se doit d’être pertinente. «Le meilleur client est celui qui parle de vous et qui est satisfait par votre information», dixit M. Meideck, incitant les professionnels du métier à utiliser à la fois les fournisseurs et les partenaires et à parler avec le réseau pour fournir un travail référentiel exemplaire. Il ne faut pas, toutefois, forcer les gens. Il faut plutôt les inciter implicitement et subtilement à partager votre information, grâce à une présentation parfaite et une présence des fois physiques, et non uniquement virtuelle.
L’intervenant suivant était Mickaël Priol, qui a présenté l’évolution historique du référencement. Il a insisté sur le contenu et la qualité exigée dans tout travail de SEO, en présentant des statistiques intéressantes. Entre autres, le fait que 85% des personnes recherchant une information dans un moteur de recherche, notamment Google, trouvent leur besoin dès la première page et ce, grâce à un taux de 80% de requêtes larges utilisées dans le processus de recherche. Le nombre de requêtes de recherche est énorme dans le monde. L’exemple de la France a été évoqué. Avec ses 250 millions de requêtes par jour, mettant en évidence l’importance de l’opération de génération de nouveaux mots clés. Ces dernières peuvent atteindre les 300 millions par jour.
Pour le cas des techniques du référencement naturel, 10% de l’efficacité est garantie par l’optimisation technologique, 30 à 40% par la qualité et la quantité du contenu. 50 à 60% restant sont garantis par le Netlinking, c’est-à-dire l’augmentation des liens hypertextes menant à votre contenu. Les réseaux sociaux sont, en revanche, peu ou pas pris en compte par Google. A suivre
Ali Achour
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