Depuis plus d’une année, les Tunisiens ont la preuve, chaque jour un peu plus, que le niveau de la classe politique qui les gouverne est digne d’un vendeur dans un marché de gros. Et cette observation est surtout visible avec Ennahdha. Mais ce que les Tunisiens découvrent avec stupéfaction, c’est que ces politicards de bas niveau excellent dans une catégorie jamais vue jusque-là : creuser le fond.
Depuis plus d’une année, les Tunisiens ont la preuve, chaque jour un peu plus, que le niveau de la classe politique qui les gouverne est digne d’un vendeur dans un marché de gros. Et cette observation est surtout visible avec Ennahdha. Mais ce que les Tunisiens découvrent avec stupéfaction, c’est que ces politicards de bas niveau excellent dans une catégorie jamais vue jusque-là : creuser le fond.
Et dans cette catégorie, on retrouve, encore une fois, le mouvement islamiste. La députée du bloc Ennahdha à l’Assemblée Nationale Constituante (ANC), Sonia Ben Toumia, s’est lancée dans une diatribe contre les facebookeurs qui la tournent en dérision depuis quelques semaines.
Cette députée s’est, malheureusement, faite connaître par le «qualité» de ses interventions. On se rappellera encore de son discours l’été dernier à l’ANC en pleine période de pénurie d’eau potable dans plusieurs régions, sur l’urgence de la situation «car les familles en pleine saison de mariage ne trouvent pas de quoi de se laver». Ou encore de l’accent avec lequel elle a récité, durant la séance plénière, sa lettre écrite en français où elle interpelle le président François Hollande sur l’ingérence française dans les affaires des pays «musulmans».
Devenue la risée de tout l’Internet tunisien, Sonia Ben Toumia a donc eu la «brillante» idée de demander solennellement au ministre des Technologies de la communication et de l’information de décréter le paiement de l’accès à Facebook (sic !). Elle a également promis de porter plainte contre tous les facebookeurs qui se moqueront d’elle.
Comme quoi, chez les nahdhaouis, la culture de la censure est bien ancrée dans les mœurs.
IBN
