Les projets Seabex et Hadrum ont été à l’honneur du 28ème épisode de Digiclub. En effet, le podcast hebdomadaire a invité Amira Cheniour à la tête de IT Grapes pour parler de Seabex, un système informatique à vocation agraire, ainsi que Taher Mestiri pour parler du projet Ultimium, destiné aux commerçants.
Lors de cet épisode, Amira a longuement parlé de Seabex, qui est un système embarqué équipé de capteurs environnementaux (Température, humidité, etc.) et qui permet de contrôler l’irrigation selon le besoin optimal de la ferme sur lequel est implémenté le système. Ce système sera surtout destiné à être une liaison entre le fermier et sa ferme et un gage de productivité et d’efficacité dans un domaine vital à l’économie Tunisienne.
Cette application a permis à Amira de participer au prestigieux Global Inclusion Award et d’être même sélectionnée en tant que finaliste parmi plus de 170 candidats, pour soutenir et discuter du projet devant plusieurs organismes, dont la communité des jeunes entrepreneurs mondiaux, la Banque Mondiale, la Banque Centrale Africaine, des institutions de Business Angels et d’autres acteurs de financement. Seabex et Amira Cheniour se sont particulièrement distingués en obtenant ce prix prestigieux.
La participation de Amira au Global Inclusion Award ne s’est pas limité uniquement à la présentation de Seabex. En effet, elle a également participé à un panel de discussion relatif au problème d’ordre «mondial» du financement des startups par les banques. En ce sens, notre invitée s’est permise de présenter quelques recommandations pour inciter les institutions financières pour investir dans les startups. La première serait l’inclusion des cabinets de consulting financiers qui permettraient d’offrir un gage de qualité et de confiance quant à la réussite financière de ces startups. La deuxième serait de s’inspirer de l’expérience des Big Players Allemand (Tels que Deutsche Telekom) et inciter les banques à financer les projets d’innovation des startups qui pourraient offrir de la valeur ajoutée à leurs clients directs. Enfin, Amira a incité, en tant que recommandation, les gouvernements, qui pourraient, via la création d’une assurance startup, offrir une garantie plus que sérieuse. Le gouvernement serait, en ce cas, une sorte de fond de garantie à échelons.
La deuxième partie de cet épisode de Digiclub a été consacré à Ultimium, la solution issue de Hadrum. Présentée par Taher Mestiri, cette solution remplace, en quelques sorte, les caisses enregistreuses qu’on trouve généralement dans les commerces de toute sorte. Il s’agit d’une solution de gestion des dépenses et des factures, installée sur une tablette (La tablette pourrait être fournie) et qui permettrait aux commerces de toute sorte de bénéficier des services offerts par une caisse classique et d’autres, même à distance. En termes de coût et d’efficacité, cette application est très attirante. « Le coût d’une caisse neuve, dont la durée de vie est limitée, est équivaut à 7 ou 8 années d’abonnement à ce service», a déclaré Taher Mestiri.
La présence de Taher Mestiri a été également l’occasion de parler de Paypal et de l’avancement de ce projet tant attendu par la communauté des entreprises et des freelancers. En ce sens, Taher a évoqué le fait qu’une ouverture du marché est nécessaire, avec l’apparente ouverture de l’administration tunisienne. En effet, l’exemple de Cuba a été évoqué, ou Paypal a été accessible de façon quasi instantanée après la visite d’Obama. La diplomatie tunisienne est donc sommée à pousser en ce sens pour l’ouverture de ce service et de promouvoir la Data, qui est, selon Taher Mestiri, le «Pétrole» de cette époque.
Pour écouter l’épisode au complet, veuillez vous rendre sur ce lien.
Seif Eddine Akkari
