La communauté luttant pour un internet libre n’arrêtera pas de recevoir des coups de toute part. Après les épisodes SOPA/PIPA, Megaupload, et récemment l’ACTA, voilà que Twitter s’y met à son tour, en annonçant une mesure à l’effet d’une bombe. Dans un article paru sur son blog officiel le 26 janvier 2012, le célèbre site de microblogging a annoncé qu’en raison de sa grande croissance à travers le monde, il pourrait se donner la possibilité de « refuser le contenu de manière immédiate dans un pays spécifique, tout en le laissant disponible dans le reste du monde ». Une mesure qui en a choqué plus d’un, en raison de sa violation flagrante au principe de l’Open Data, c’est-à-dire la libre circulation de l’information.
Les Tweetos ont réagi à leur façon en critiquant l’annonce et en appelant à la mobilisation, via des messages sous le signe de #TwitterCensorship. Selon eux, il y a de quoi s’inquiéter surtout que Twitter a joué un rôle important dans les différentes révolutions du monde arabe, comme celle en Tunisie. Ce réseau de microblogging a en effet servi de relais amplificateur d’info (censurée) sur les dérives politico-sociales des régimes despotiques. Un coup de poignard donc pour les hacktivistes du web qui vivent un cauchemar dont le réveil semble assez lointain.
SEA