«J’ai cette passion depuis 1986. Et je voudrais la partager avec tout le monde», déclare BYMS, un chef d’entreprise tunisien qui a préféré ne pas divulguer son nom complet. Son bureau est en soi un vrai musée des objets collector de Coca Cola. Et malheur à celui qui osera toucher à son trésor sans son autorisation et sa présence physique.
«J’ai cette passion depuis 1986. Et je voudrais la partager avec tout le monde», déclare BYMS, un chef d’entreprise tunisien qui a préféré ne pas divulguer son nom complet. Son bureau est en soi un vrai musée des objets collector de Coca Cola. Et malheur à celui qui osera toucher à son trésor sans son autorisation et sa présence physique.
Situé au premier étage de son entreprise, 3 caméras IP installées dans 3 différents angles surveillent jour et nuit l’activité à l’intérieur du bureau. «Je me connecte parfois de chez moi ou de ma tablette pour vérifier que personne n’a accédé au bureau durant mon absence», rajoute-t-il. Et ces périodes d’éloignement peuvent être relativement longues. Ses moult voyages d’affaire se terminent presque à chaque fois par l’achat d’un nouvel objet brindé Coca Cola. Des bouteilles, très rares, en plastiques et en verre produites pour des occasions spéciales venant des quatre coins du monde sont entassées sur tous les étalages, même sur son propre bureau.
Un coin du bureau de ce chef d’entreprise
Des spéciales Karl Lagerfeld aux bouteilles brindées Agent 007 en passant par celles mettant à l’honneur David Guetta, c’est un vrai trésor d’Ali Baba qui se cache entre les 4 murs du bureau de ce chef d’entreprise. «C’est ma passion. Je pourrais vous parler pendant des heures sur la valeur de chaque objet ici. Tenez. Vous savez ce que c’est ça ? Ce sont les formes originales des bouteilles de Coca Cola commercialisées depuis 1989», exhibe fièrement BYMS. «Mais l’objet auquel je tiens le plus, c’est cette bouteille collector de Coca Cola produite en 500 pièces seulement à l’occasion du mariage de Lady Diana. Je suis parti spécialement à Paris pour récupérer une des 50 bouteilles restées encore en circulation. Ca a une valeur inestimable pour moi !».
La bouteille éditée à l’occasion du mariage de Lady Diana
Et les salariés de BYMS le savent bien. Très bien même. Au point qu’il a viré une femme de ménage sur le champ quand elle a failli faire tomber quelques bouteilles à cause d’une mauvaise manœuvre. Mais comment fait-il alors pour enlever la poussière ? «J’ai une femme de ménage qui prend beaucoup de précautions pour nettoyer le bureau. Une fois, elle a eu la peur de sa vie en voyant tomber une bouteille qu’elle a fait bouger sans faire gaffe. Elle s’est littéralement évanouie en croyant qu’elle l’avait brisée bien qu’elle soit juste tombée sur la serpillère qui a amorti la chute», raconte-t-il.
Cette passion pour les objets collector de Coca Cola a coûté très cher à BYMS : Beaucoup de temps et beaucoup d’argent. Depuis quelques années, il ne se limite qu’à mettre ses bijoux comme objets de décoration dans son environnement professionnel. «Et ce que vous voyez là n’est que le 20ème de ce que j’ai déjà emmagasiné», rajoute-t-il.
Mais la crise économique a eu son effet sur son business. Les temps sont difficiles pour son entreprise et il doit redoubler d’efforts pour bien tenir le gouvernail de son navire. C’est là que sa passion a resurgi pour lui permettre décompresser un peu. C’est ainsi que BYMS a eu l’idée de faire partager sa passion et de fonder une communauté autour des objets collector de Coca Cola en Tunisie. «J’ai déjà beaucoup de choses en doublon que je pourrais échanger avec d’autres membres de la communauté et enrichir davantage ma collection», espère-t-il
La forme des bouteilles de Coca Cola depuis leur commercialisation
Si pour l’instant l’idée de créer un vrai musée d’objets collector Coca Cola pour les passionnés et les curieux en Tunisie est encore lointaine, BYMS a décidé, toutefois, d’en faire un virtuel sur facebook. Une page a en effet été créée où il publie tous les jours des photos de chaque élément avec son origine dans le descriptif.
«Je veux raconter l’histoire de chaque objet car c’est aussi une partie de mon histoire et celle de l’Humanité qu’on lit dedans», conclut-il en un clin d’œil aux différentes bouteilles éditées à l’occasion d’événements mondiaux comme les jeux olympiques.
Welid Naffati
