Le décret d’application du Startup Act est déjà prêt, a annoncé Anouar Maarouf, le ministre des Technologies de la communication et de l’Économie numérique, lors de son intervention en marge de la Finale de Startup Story The Pitch (cet épisode a été enregistré le 21 avril 2018 et sera diffusé le 9 mai sur les ondes de Jawhara FM).
Actuellement entre les mains de la présidence du gouvernement, ce décret sera prochainement approuvé par le conseil ministériel pour ainsi devenir opérationnel.
Plusieurs autres circulaires et textes de lois seront également publiés en complément au Startup Act. Dans ce sens, la Banque Centrale fera paraître deux circulaires, selon le ministre des Technologies de la communication et de l’Economie numérique. La première concerne le compte en devise et la deuxième la Carte Technologique Internationale (CTI). Le ministère des TIC a en effet demandé l’augmentation du plafond de cette carte à cent mille dinars tunisiens (pour les entreprises). Pour rappel, la CTI est actuellement plafonnée à dix mille dinars tunisiens uniquement.
Anouar Maarouf a ajouté que deux textes de loi liés au Startup Act sont en cours de préparation. L’un de ces projets porte sur la création des entreprises SAS (Société par Actions Simplifiée). Actuellement en cours d’élaboration au ministère de la Justice, il sera soumis au conseil ministériel dans les semaines à venir.
Anouar Maarouf a indiqué, dans ce même contexte, que le Collège des Startups verra prochainement le jour. Cette structure sera chargée de l’octroi du label Startup aux entreprises qui y seront éligibles.
Parallèlement, le ministère des TIC travaille aussi sur la mise en œuvre du fonds de fonds. “L’étude est en cours. D’ici fin juin nous aurons le concept et avant la fin de 2018 nous l’aurons mis en application”, a affirmé Anouar Maarouf.
Le ministre des TIC a également évoqué l’importance de mettre en valeur le talent pool et les ressources et compétences humaines dont la Tunisie jouit sans oublier de travailler sur l’ancrage de la culture entrepreneuriale dans les régions. “Que les régions puissent profiter de cette dynamique est un impératif” a-t-il déclaré avant de souligner l’importance de travailler sur le rayonnement de la Tunisie à l’international.
Anouar Maarouf a conclu en appelant les jeunes à prendre leur envol notant que l’environnement est, aujourd’hui, propice pour se lancer dans l’aventure entrepreneuriale.
Nadya Jennene
