Dans la seconde partie de cet épisode de Startup Story sponsored by BEE, notre invité, Anouar Maârouf, ministre des TIC et de l’économie numérique, est revenu sur les activités du conseil stratégique de l’économie numérique.
Il s’agit d’un organe présidé par le chef du gouvernement. Il a pour rôle d’établir des prévisions des politiques à long terme. Il évalue, d’autre part, le rythme d’avancement du projet Tunisie 2020.
Le ministre des TIC a rappelé que ce conseil respecte la parité Public Privé.
« On y trouve toutes les compétences nécessaires. Ce conseil jouit d’une dynamique inédite en Tunisie d’après révolution et sa réunion aura lieu prochainement », a précisé notre invité.
Lors de cette première réunion, 4 points seront discutés :
Le premier étant le passage au Cloud. M. Maârouf a rappelé que la nouvelle économie est désormais basée sur les plateformes, comme il a été schématisé au Mobile World Congress, tenu à Barcelone vers la fin du mois de février 2019.
« Même pour les opérateurs Télécom, la 5G sera basée sur le Cloud. Il n’y aura plus de machines réseaux. Désormais, le passage vers le Cloud est obligatoire. Sur le plan national, les études sont déjà achevées. Au départ, on vise à adopter et mettre au débat le Cloud First, c’est-à-dire que chaque administration envisageant une transformation digitale devra penser en premier lieu au Cloud », a-t-il expliqué.
Le deuxième point qui sera débattu lors de cette réunion sont les offres publiques. Actuellement, comme l’estime le ministre des TIC, ces offres ne sont pas adaptées à la vitesse de l’économie numérique, observée à l’échelle mondiale, ni à la capacité d’innovation.
« On ambitionne de bâtir un nouveau chemin spécifique pour ces offres », a-t-il indiqué.
Le troisième point étant la valorisation des compétences humaines.
« On veut mettre en place un nouveau pacte sur la valorisation des compétences humaines, dont le but principal est de trouver une solution pour le phénomène d’immigration des compétences tunisiennes. Pour ce faire, le niveau des salaires dans les secteurs public et privé doit subir une amélioration », a-t-il ajouté.
Le quatrième et dernier point discuté lors de cette réunion sera la définition d’une stratégie pour l’augmentation du nombre des diplômés de l’enseignement supérieur dans les différentes spécialités de l’économie numérique. Dans ce sens, M. Mâarouf a rappelé que le nombre des diplômés de ces spécialités est en baisse alors que la demande à l’échelle nationale et internationale augmente.
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Zeyneb Dridi
