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Tunisie : Mini-guide pour créer sa startup et trouver des financements


Dans le but d’apporter son expertise et son soutien aux jeunes entrepreneurs et startups tunisiennes à la recherche de financements, Bassem Bouguerra, CEO d’ItilaQ, a rédigé un mini guide susceptible d’éclairer davantage leur lanterne. Voici, en résumé, les recommandations de Bassem Bouguerra :

i) L’autofinancement :

Selon Bassem Bouguerra il est préférable pour les startups d’opter pour l’autofinancement surtout à un stade précoce. L’idée consiste à engager une équipe d’ingénieurs pour travailler sur un projet de développement de logiciels pour ensuite injecter les bénéfices dans le développement d’un produit ou d’un service. A titre d’exemple, Bassem Bouguerra a cité Tunpixel et Coderscloud.com.

Ce modèle permet, selon le CEO d’Intilaq, d’acquérir une totale indépendance mais aussi de gagner en crédibilité et montrer aux investisseurs sa capacité en tant qu’entrepreneur à gérer une équipe et vendre un produit.

ii) La famille et les amis :

Appelé aussi le Love Money, avec ce concept on s’appuie sur des financements qu’on peut décrocher auprès de la famille ou des amis. Une bonne option pour certains. Digitalmania et Vynd ont ainsi commencé selon Bassem Bouguerra, Reste alors à :

– Demander un montant spécifique pour atteindre un jalon bien déterminé

– Offrir un accord formel,

– Ne pas demander plus que ce que la famille ou les amis peuvent se permettre de perdre,

– Communiquer le plan d’action et les risques en amont,

– Opter pour les amis bien connectés et ayant une expérience commerciale pertinente,

– Réajuster les paiements en fonction de la croissance des revenus au démarrage des activités,

iii) Les business Angels :

Voici une troisième alternative de financement que propose Bassem Bouguerra : les business angels. Il cite à titre d’exemple, Carthage Business Angel qui offre des programmes d’incubation et d’accélération pour les stratus.

iv) Les incubateurs et les accélérateurs :

Il existe près d’une vingtaine en Tunisie mais la majorité sont inactifs selon le CEO d’IntilaQ. Les deux seuls incubateurs capables de soutenir les startups tunisienne à l’heure actuelle sont le B@labs (lire notre article) et Flat6labs.

v) Les investisseurs en amorçage :

Communément appelé seed investors, ces investisseurs ou fonds de Private Equity injectent des fonds à un stage précoce de la vie d’une entreprise en échange de capitaux propres ou obligations convertibles. Bassem Bouguerra a indiqué, à ce propos, qu’à sa connaissance, CapitalLease dispose des fonds et de l’expertise nécessaire pour accompagner des start-ups à la recherche de financements.

Pour les startups en mid-stage, IntilaQ est la meilleure option. Actuellement, leader sur le marché avec un portefeuille de plus de 26 startups, ce hub d’innovation cherche plutôt à accompagner des startups en quête de croissance. «Nous prévoyons d’investir au moins 3 millions de dinars en 2017», a-t-il précisé dans son article.

Les stratups en growth stage peuvent plutôt s’adresser à AfricInvest, l’un des plus prestigieux fonds de Private Equity en Afrique.

Pour lire l’article au complet, cliquez ici.

N.J

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